10 choses qui prouvent que tu es à Douala

10 choses qui prouvent que tu es à Douala

Publié le 15 mai 2018, par Nyemson

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Douala est l’une des villes les plus populaires du Cameroun pour sa diversité et son style très singulier. D’ailleurs, c’est l’endroit du Mboa qui fait contraste avec le reste du pays. Pourtant même si la cité est connue, il y en a toujours qui lors d’un voyage ask : « on est déjà arrivé ? ». Si ce n’est pas la sorcellerie que vous faites, voici quelques indices de repères.

1. Le climat : Douala ne connaît que deux saisons : la saison sèche et la saison pluvieuse. Même si, maintenant, on ne know plus quand ça came, note qu’en saison sèche hein, le soleil donne la calvitie. Par contre en saison pluvieuse, il n’arrête pas de pleuvoir, du matin au soir. Mais ne t’y méprends pas. Qu’il fasse nuit ou jour, de Janvier à Décembre, il fait chaud le feu sort seulement, et, ce n’est pas étonnant que les habitants préfèrent les vêtements du style street wear comme s’ils allaient à la plage.

© Camer24

2. Le relief : Douala est sableux un genre, un genre. C’est à croire qu’en dessous, il n’y a pas la terre. Mollah, le sable est tellement flop, on dirait une carrière. Du coup dans les kwats, tu retrouves devant chaque piaule un tas de sable amassé. Ce n’est pas pour la déco hein ! C’est dieu qui donne. Tu doutes ? Lorsque l’érosion begin alors hein, ce sont les sacs que tu veux voir pour boucher les trous ? A défaut des sacs, les ordures ménagères passent aussi.

Source : Wikimedia.org

3. Les ordures : Ce n’est pas juste une affaire d’entreprise qui n’arrive pas à put la propreté. C’est la mentalité même d’ici. On a beau parler, sensibiliser, mettre des bacs à ordures partout dans les kwatts, les gars frappent même ça pour go vendre à la ferraille. Et quand bien même il y en a, les gars ont la flemme de go jeter leurs ways dedans. Mais faut les voir se plaindre à la TV que la ville est trop sale. Ça doit être la sorcellerie de la ville. Onong ! La salubrité ne passe pas.

Source : Actu Cameroun



4. Les transports : Entre les grumiers qui serrent les taxis et les bensikineurs qui jouent au need for speed devant les feux en détresse, si on parle encore du transport ici, vrai qu’on va y passer la semaine. A Douala, c’est le grand frère du trafic, un open space où chacun fait ce qu’il veut. Et si tu crois que les embouteillages, vont les arrêter, tu confirmes le forcing. Tout le monde va sauf que passer au même moment, en insultant la « maman de l’autre ». Ou ils carburent à quoi oo ? C’est Amot qui sait…

Source : Wikimedia.org

5. La pollution: Mollah est-ce que tu peux compter le nombre de voitures qui circulent à Douala ? Multiplie ça par 4 pour trouver le nombre de motos et ne forget pas les bus et les camions. Imagine all la fumée qui come out everyday de leur tuyaux d’échappement. Sans oublier que Douala c’est le fief des entreprises de productions industrielles. En tout cas, il paraît que c’est la ville des opportunités.

Source : http://www.michapatault.com

6. Les entreprises : New York c’est quoi lorsque Douala vit ? Au Mboa, le rêve camerounais se concrétise dans la capitale économique. La ville du jonglage, terre des opportunités de toutes natures. De la vendeuse de foléré aux usines, en passant par les StartUp, chacun se bat à son level. Par ailleurs, en dehors même des immeubles, des mbindis business se créent même dans les chambres à louer. C’est la douane qui souffre. La population est tellement dense que les deals sont plus évidents. La croissance économique monte sans jamais descendre. Ou ça veut aussi dire quoi oh ?

Source : ActuCameroun



7. L’affluence : Il y a trop de gens à Douala hein maasah ! En 2012 les sondages djossaient que la ville compte 2.447 millions d’habitants. Avec all les mounas qui sont nés entre temps, l’exode rural et les expatriés qui s’ajoutent, Mollah ça doit être plus. Il faut par exemple être perché sur un immeuble à Mboppi pour confirmer la grande fourmilière du Cameroun. Mais le problème ce n’est pas tant qu’ils soient nombreux, ce sont les mentalités.

Capture d’Ecran Youtube / Roi du Gombo

8. L’impolitesse : Les scientifiques djoss que la chaleur est favorable à la colère. A Douala on a vérifié, les gars ont raison ! Tout le monde est vex dans la ville ci et personne ne le cache. Tout au contraire, les gars étalent leur brutalité dans des carrefours. Quand ce ne sont pas voisins qui ndem pour rien, les bensikineurs et les taximen assurent le spectacle. « Ta mère pond salopard ! »

Source : Getty Images



9. Les Taxeurs : On know, ça ne manque pas dans une ville, mais… hmmm… à Douala les gars ne font pas dans le feeling. Ils s’affichent même en journée, devant les boulangeries et supermarchés. Que les mbérés soient là ou pas, si tu n’as pas le cœur de les affronter, pardon lis les 10 astuces camerounaises pour éviter une agression. Sinon tu ne vas jamais come out pour go t’enjailler.

Source : forumdesas.org

10. Les snacks et clubs : Voici alors les combles bonheurs de la ville. Mollah, les bars et les snacks font le bras de fer avec les habitations. En route comme dans les kwatts, pas plus 1 m sans que tu n’en trouve un seul. Le ngomna a même déjà fait les croisades jusqu’àààà !!Mais est-ce que ça laisse quelqu’un ? Avec all les matters de la life, il fallait une ville aussi courageuse pour réchauffer le cœur des camerounais. Tiens d’ailleurs c’est ici que tu trouveras la rue de la joie.

Facebook à Bonaberi / http://mawulolo.mondoblog.org

Et toi Mollah, comment tu sais que tu es à Douala ?



Auteur : Nyemson

Mbom! Le Social media c'est ma famille. Multidimensionnel, ton voisin le plus proche au letch c'est moi. You do your ways, i share it for all le moto, #aucalm.