Ce qu’on ne vous dit pas sur le jeu du « Ludo »

Hormis les mounas de Candy Crush, qui ne connaît pas le Ludo au Cameroun ? Le game qu’on play avec des pions et un dé sur un cadre vitré (ou pas) et où sont dessinés des chemins de couleurs différentes là (vert, rouge, jaune et bleu). Today alors; on va vous prouver que le ludo a deux faces :  Ce qu’on know et ce qu’on ne know pas.

Ce qu’on know :

Le Ludo est un game de société réunissant deux à quatre players. Le but est simple hein, faire le tour du circuit à ses 4 pions et les ramener à la maison avant les autres players. Donc au départ, tout le monde est égal. On jette un seul dé. Il faut faire un 6 (chen) pour placer un pion sur la case de départ. Par la suite, on avance un pion déjà en piste du nombre indiqué par le dé, dans le sens des aiguilles d’une montre. Les pions passent alors, d’une colonne à la colonne perpendiculaire par le coin de la case. Un pion qui termine sa course sur un pion adverse le renvoie à sa base. Est-ce que vous comprenez-même ce qu’on dit ? En d’autres termes hein, c’est que chaque personne doit bollè ses 4 pions en fonction du nombre qui s’affiche sur le dé after chaque lancée. Or quand un pion compte la même position que toi, il te bouffe mon ami (soit il te senta chez toi, soit alors il te bring chez lui en prison) et c’est là que le ndutu commence. Entre find des chen et ‘i’ (un), voici ce que révèle le game sur le gamer.

Ce qu’on know(ait) pas :

Le jeu du Ludo est une soccellerie (oui oui c’est bien écrit, mon ami) qui en dit long sur le spirit des joueurs en les classant par catégories :

1. Le chanceux.

Il faut d’abord être chanceux pour gagner le jeu du Ludo. Qui est chanceux ? Eh mollah c’est celui qui te lance des chens en soc-soc. Où sa main est comment oh ? Il n’a pas besoin de 3 lancers pour te servir des dés de 6 en quantité. Tu sais, le genre où ça s’enchaine là jusqu’à ça t’oblige à t’asseoir, même pour une minute. Mais bon l’expérience prouve que le genre de personne là n’est pas très intello. Vu qu’elle ne sait pas comment gérer son game.

2. L’expert.

Il fimba au chanceux, à la seule différence que le gars à canaliser sa chance en playant n fois. On t’explique : lui lance les dés sous commande. C’est le gars à éviter absolument. Il veut un 2 ? Alors il lance le chiffre là net net. Quand on play la prison hein, si tu es de la prochaine catégorie, beta tu laisses.

3. Le malchanceux.

Warr ! On djoss que le malchanceux c’est le diman sur qui tout arrive ? Eh bien c’est vrai. Le gars visite all les prisons de ses concurrents. Parfois il se retrouve sans un pion pour piloter. Et pour cause ‘I’ est son plus grand cauchemar. Quand il lance un chen, il n’arrive même pas à jubiler, tellement c’est saisonnier. Eh ah ! Quand il joue look bien les autres, on a souvent pitié de lui. Mais attention c’est la même diman qui gagne en finale alors hein. Ah oui ! Comme on dit à ce genre de personne : « gars c’est toi qui a all le jeu ». Ironique ? no’o vrai, puisque mathématiquement, celui qui a plus de pions peu hold le ‘par-avion’ n fois.

Ha han ! Il y en a qui vont djoss que « oh le ludo c’est pas chance nanani nanana… » Allez dire ça loin. Ceux qui ont compris le way adoptent 3 attitudes en fonction de leurs challengeurs. Soit ils s’estiment chanceux et vont play, soit ils se disent qu’ils peuvent s’en sortir et game un peu… Mais quand l’autre voit qu’il fait face aux chanceux, il préfère ndem. Et nous on le comprend. Et toi mollah dis de quelle catégorie tu appartiens ?