Le patriarche Anatole Adolf Ebongo est décédé

Le patriarche Anatole Adolf Ebongo est décédé

Publié le 15 janvier 2019, par Charly ngon

L’ancien directeur de la douane camerounaise Anatole Adolf Ebongo a tiré sa révérence dans la capitale économique.

Source:237actu.com

Samedi 12 janvier 2013, une mémoire s’est éteinte, un pan de l’histoire du Cameroun s’est fermé, une bibliothèque s’est brûlée emportant avec elle toutes ses archives. Dans l’imaginaire bantou on dira un baobab est tombé. Mais pas n’importe lequel, il s’agit d’Anatole Adolf Ebongo, le dernier élève de la prestigieuse école coloniale de Foulassi où l’hymne national du Cameroun a vu le jour. Une histoire qu’il savait si bien racontée, puisqu’il a été un témoin oculaire de cette tranche de l’histoire du Cameroun.

Né vers 1908, Anatole Adolf Ebongo intègre l’école de Foulassi après son CEPE. Pendant sa scolarité, il va se distinguer par ses moyennes jugées très élogieuses. Il fait partie de la deuxième promotion de cette illustre institution qui a accueilli René Jam Afane, Samuel Minkyo Bamba et l’ensemble des élèves qui formaient la première promotion de Foulassi à qui l’on doit le chant de ralliement. Après son départ de Foulassi, il entre dans la douane camerounaise. Il va d’abord occuper la fonction de chef de poste dans la localité d’Ambam, chef du bureau central des douanes de Douala, il sera le deuxième camerounais après Eitel Momo à être directeur de la douane camerounaise.

Devenu très âgé, il sortait de moins en moins. L’une de ses sorties mémorables, qui a d’ailleurs augmenté sa popularité, était la conférence de Foulassi sur l’hymne national. Au cours de celle-ci, il avait demandé qu’on rende hommage à ses camarades en changeant le nom de l’hymne national par la Foulassiène. Même si de manière symbolique cette demande n’a pas eu une suite favorable, il a écrit un livre qui revient sur cette période Foulassi qu’il a intitulé « Souvenir d’un enfant du siècle », publié aux Editions Clé. Ayant quelques soucis de santé, le père de la célèbre journaliste Henriette Ekwé va rendre l’âme alors âgé de près de 107 ans. Il laisse derrière lui un grand héritage culturel.




 

 

 

 

 

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch