Journalistes culturels, acteur majeur dans la valorisation du patrimoine au Cameroun

Les journalistes culturels Cameroun ont pris part à une section de formation portant sur la valorisation du patrimoine culturel organisée par l’association la Route Des Chefferies.

Alors que la question sur le retour des œuvres africaines qui sont exposées dans les musées ou encore gardées dans les collections privées en Europe, est au centre des préoccupations dans certains États africains. Au sein des rédactions en Afrique et au Cameroun en particulier, le traitement de l’information liée à cette actualité n’est pas assez relayées afin de permettre aux populations de comprendre les enjeux de la rétrocession de ces œuvres africaines qui ont un impact sur le plan diplomatique et économique. Le journaliste culturel apparaît donc alors comme celui qui a la charge d’éclairer l’opinion sur cette problématique.

C’est dans cette optique que l’association La route Des Chefferies en partenariat avec l’ambassade de France au Cameroun, l’Institut Français du Cameroun et le Réseau National des journalistes culturels du Cameroun ont organisé une formation sur le thème « Journalistes camerounais au service du patrimoine ». La rencontre s’est tenue du 27 au 29 janvier dans les locaux des différents instituts français du Cameroun ( Douala, Yaoundé, Bafoussam et Ngaoundéré) en simultané via la plateforme zoom. Il était question au cours de cet apprentissage de faire une évaluation sur le traitement de l’information culturelle dans les différents supports médiatique ( radio, télévision, presse écrite, média en ligne), de faire le point sur les difficultés que rencontrent les journalistes culturels dans l’exercice de leur travail, porter un regard sur la considération de la chose culturelle auprès du grand public et d’apporter de nouvelles orientations dans la gestion du contenu culturel.

Trois jours de formation animée par des professionnels chevronnés à la réputation avérée. À la quête d’un nouveau savoir, les journalistes culturels ont pu bénéficier non seulement des conseils, mais aussi des encouragements de leurs formateurs. Conscient de la précarité ambiante qui touche le secteur des médias, les journalistes culturels ont reçu de leurs aînés quelques rudiments pour bien faire leur travail malgré les moyens limités. Vérifier toujours les informations auprès de plusieurs sources fiables, rendre fidèlement compte sans déformer les faits. Il a été aussi rappelé aux journalistes culturels, de produire un maximum de contenus, que ce soit en presse écrite, radio, télévision et les blogs, car pour ceux qui ne le savent peut-être pas, le contenu culturel est un filon d’or encore inexploité au Cameroun. Il y a encore beaucoup à faire et les journalistes culturels ont du pain sur la planche. Cette formation s’est achevée avec la remise des diplômes aux participants.