À seulement 24 ans, Lucie Carmen Djoken monte une unité de production locale d’huile d’arachide

À seulement 24 ans, Lucie Carmen Djoken monte une unité de production locale d’huile d’arachide

Publié le 21 février 2019, par Charly ngon

Lucie Carmen Djoken s’est lancée dans la transformation d’huile d’arachide au Cameroun. Aujourd’hui, elle a besoin d’un coup de pouce pour développer son affaire.

Source: Facebook Lucie Carmen Djoken

 

Lucie Carmen Djoken, l’un des nouveaux visages des jeunes camerounais qui osent dans l’entrepreneuriat. Du haut de ses vingt-quatre ans, cette jeune camerounaise a mis sur pied une entreprise agro-alimentaire. Cette petite unité de production qui a vu le jour en août 2018 dans la ville de Dschang, est spécialisée dans la transformation des arachides en huile et d’autres produits dérivés. Un rêve devenu réalité pour cette diplômée en informatique et réseaux de la prestigieuse université des Montagnes de Banganté dans la région de l’Ouest (Cameroun).

Mbiang oil nom donné à sa marque, est un produit adapté non seulement au marché local mais aussi aux autres pays. L’huile est obtenue après un pressage à froid sans ajout d’additif chimique. Riche en oméga 9, elle permet de prévenir les maladies cardiovasculaires, facilite la pousse des cheveux et donne à la peau un bel aspect visuel.

Malgré la forte concurrence qui sévit dans le secteur de l’agro-industrie, Lucie Carmen Djoken n’en démord pas pour autant, au contraire elle voit les choses en grand. C’est la raison pour laquelle la jeune chef d’entreprise veut développer son affaire sur d’autres produits comme les pâtes à tartiner, pâtes d’arachides, bonbons, bouillie et tourteaux pour enfants.

Pour mettre sur pied son plan de développement,  la deuxième lauréate  du CWEN YOUNG LADIES TALENT doit d’abord trouver les fonds nécessaires pour contourner l’éternel problème de financement auxquels font face les entrepreneurs camerounais. Elle déjà sa petite idée toute faite au regard des expériences de certains entrepreneurs de la place qui sont passés par le même procédé : le crowdfunding. Ce mode de financement qui est devenu très populaire au Cameroun a déjà fait le bonheur de certains jeunes entrepreneurs camerounais.

La business woman veut aussi tenter sa chance. La cagnotte de la levée de fond est fixée au moins à 14 millions, ceci dans le but d’augmenter la production vu la demande sur le marché, s’équiper avec de nouveaux matériels de pointe pour être en phase avec la réglementation. Un challenge qu’elle compte bien surmonter.

NB : Pour en savoir un peu plus sur les détails de cette levée de fonds, veuillez visiter la page Facebook de  Mbiang ou Lucie.




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch