Voici les phrases préférées des patrons d’entreprises au Cameroun

Voici les phrases préférées des patrons d’entreprises au Cameroun

Publié le 13 avril 2018, par Nyemson

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Au Cameroun, on ne compte plus le nombre d’articles ou d’émissions qui encensent le parcours des patrons d’entreprises de ce pays. Le fait est tellement récurrent, que ça ressemble davantage au script d’un même film. Si les intentions sont bonnes à la base, force est de constater que la plupart des patrons ont toujours les mêmes phrases à la bouche. Zoom sur celles-ci…

Source : Pixabay

1. « Je suis né(e)dans une famille modeste » : Cette phrase ne manque jamais! Les gars ne viennent jamais d’une famille de riches. La meilleure c’est quand ils détaillent en parlant de leurs parents. « Mon feu père était cultivateur et maman, ménagère à domicile. J’ai travaillé d’arrache-pied pour fonder cette entreprise, qui par le fruit de mes efforts et ceux de mes collaborateurs, est aujourd’hui à la tête du secteur de l’agroalimentaire au Cameroun ». Le problème avec ce genre de propos c’est que personne ne peut vraiment les confirmer…sauf lesdits parents quand ils sont encore vivants.

2. « J’avais déjà quelques aptitudes qui me prédestinaient à… » : Leurs parents ont toujours eu le chic de déceler ce que les gars ont de meilleur en eux. Et comme d’habitude, les paters ne sont jamais là au moment de l’interview pour confirmer. Mais bon, si on s’en tient à leur topo, la plupart des gars sont go au champ, on fait du petit commerce, jamais têtus n’est-ce pas ? Ils sortaient de la maison seulement pour aller au school. Weeeeeh les jean-école hein ?

3. « Après mon échec au probatoire/BAC » : Ils n’étaient pas nécessairement intellos hein. La plupart des bôbôs du Cameroun aurait repris au moins une classe (C’est écrit dans la déclaration de leurs biens), mais pas pour les mêmes raisons que le dernier de la classe (bête, délinquant, absentéiste, alcoolique et maître fumeur de ndjap). Au fait, la majorité aurait été mal orientée entre les séries A et C par exemple. Mais il y a alors une catégorie de ninjas qui a sauté de l’enseignement technique à l’enseignement général (on sait que ça arrive, mais les gars exagèrent). Un échec qui leur a fait entrevoir directement leur orientation professionnelle. Dans les films, on appelle ça le déclic. Du coup vous pouvez imaginer leur histoire à la FAC…

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4. « Ce n’était pas facile, entre les études et le boulot » : Si vous ne le saviez pas, les gars dont les parents avaient des revenus modestes, ont quand même school dans les les grandes Ecoles. Comment ? Allez savoir, peut-être parce qu’à cette époque, il y avait des bourses, le school n’était pas aussi coûteux, le tchoko et le régionalisme n’existaient pas ou mieux, peut-être que le village avait cotisé. Quoiqu’il en soit, ils y étaient bel et bien inscrits et bossaient ailleurs, parce que oui, ils avaient le sens des responsabilités. Ce ne sont pas leurs promotionnaires qui vont le nier non ?

5. « J’ai toujours travaillé dur, pour réaliser mes rêves » : Les gars étaient des fonceurs pa’pa. Intrépide dans chacune de leurs activités. Rien, ils disent que hein RIEN ne pouvait les déjouer de leur trajectoire. Ni les gos  androïd, ni les sorties bizarres. D’ailleurs à l’époque on portait même le kaba.  Rien d’étonnant que devenus DG, ils imposent  à leurs employés, la fameuse devise « atteindre ses objectifs ». Faut voir comment les enfants d’autrui se font les coups bas pour réussir…

6. « J’étais parti parce que, j’avais une autre vision … » : Ils n’ont jamais été virés pour incompétence ou faute professionnelle. Par conséquent ils font quoi… les gars démissionnent. Moufmideh ! Est-ce que tu as déjà entendu un gars ici au Mboa, dans le fin fond du bled dire à son boss que « fou le camp avec tes dos ? ». Que ça a begin où frère ? Au pays, on sait tous qu’on ndem un work quand on a trouver mieux ailleurs. Mais le principe des grands Hommes du 237, ça toujours été le risque. C’est vous non ?

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7. « J’ai réfléchi et je me suis dit pourquoi pas ? » : Pas les LOL mollah, vas lire l’histoire des CEO, DG et que sait-on encore ? La plupart sont autodidactes. Une capacité qui a favorisé leur montée en puissance. Or, comme ils n’avaient pas de cocos (pour les boys) ou de gars/ni d’enfants (pour les filles), leurs économies devaient plafonner des millions. Avec tout cet argent et les expériences accumulées, c’est comme ça qu’ils disent qu’ils se sont jetés dans l’entrepreneuriat. Maaaassah !

8. « Avec quelques collaborateurs, on a démarré le projet » :Voilà la mbindi entreprise qui come out. After les gars vont dire ici que c’est la magie. Jaloux ! Tous ceux qui se plaignent du bahat que leur font les banques, voilà ! Il faut déjà avoir un capital suffisant pour parler nkap. Ça a l’air facile quand le gars djoss, parce qu’aujourd’hui, aucun collaborateur n’accepte travailler sans rémunération. C’est peut-être la raison pour laquelle on voit les gars dire que les CEO bossent avec leurs partenaires de longue date. Ceux avec qui ils ont waaaaar.

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9. « Je préfère les mets de chez nous » : Les gars ne tergiversent jamais. Ce sont des fiers ambassadeurs du 237. Le nkui, le ndole, le koki et on oublie certains mets ! En tout cas, les boss choisissent toujours les ways du terroir. Ou ils disent vrai oo ? Oh ! Parce que mollah quand tu come out en plein 12h dans les kwats comme Bonapriso ou Bastos, ce sont les voitures que tu veux voir? Mais garées où alors, devant les restaus des… bref ! Restons concentrés, la jeunesse nous regarde.

10. « Un conseil ? c’est de travailler et d’oser » : La question finale : « quel est le message que vous voudriez adresser à la jeunesse camerounaise ? ». Onong ! si vous connaissez un journaliste au Cameroun qui ne demande pas ça à un boss, venez nous dire on lui show la médaille. Donc les enfants du pays sont tellement perdus qu’il faut un médicament pour eux ? Affichage.cm. Comme si all les ways qu’ils djoss de from ne sont pas assez édifiants. En tout cas, lui quoi ? Il répond non : « nananinanana, il faut travailler… faut pas avoir peur d’oser etc. ». Hum, la philosophie de ça…

Au Cameroun, pour réussir, c’est souvent la magie hein. Il faut croire que les DG n’étaient pas nécessairement brillants, ils ont su suivre leur instinct et se fixer des objectifs pour parvenir à ce level. Parce que percer comme ça ce n’est pas évident hein, ou c’est notre part de rêve africain qu’on nous vend ooh ? oDans tous les cas, ça marche parce que today, c’est tout le monde qui est déjà son propre CEO. Qui va se négliger ? Le contexte ne donne pas le lait !

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Auteur : Nyemson

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