Voici les 10 types des gamers qu’on retrouve au Cameroun

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Quand tu flirtes dans les salles de jeux, tu ne peux pas rater les challengers. Des gars de tout âge qui partagent le même ya mô que toi et capables de te stresser ou te faire lap. Au Mboa, on compte 10 types de gamers.

1- Le débutant : Comme son name le dit, c’est le beginner, le gars qui vient d’enter dans le game. Il ne know ni les règles, ni les astuces etc. Il est comme qui dirait ‘puceau’. Tu sais que c’est lui, quand tu vois sa lenteur à chercher et/ou à confondre les touches, tout le temps. Puis à un moment donné, il base sur all les boulons, ce qui vexe souvent le katika. Les seuls moments où le gars game, c’est quand ses amis font des échauffements ou ne sont pas encore prêts.  Mais fais gaffe mollah, la chance est alors son meilleur allié hein. Tu crois que l’expression « avoir la chance du débutant » come out d’où ?

2- L’amateur : Lui aussi se bat à son niveau. En fait, il n’est pas différent du débutant, le way entre les deux, c’est que l’amateur know les bases du Game et n’a pas de matter à falla les touches. Devant le débutant il peut être très moqueur alors qu’il sait bien que son pote n’est qu’un beginner. Généralement quand les débutants jouent, il est toujours en train de crier dans leurs oreilles « fais ceci ! nooonn ! Pourquoi tu as fait la gâchette maintenant ? nanani, nanana… ». Mais quand il croise le gars qui le bâche, remarque le silence du djô. After il va dire « c’est la manette qui ne donne pas » Ah bon hein, que l’autre fait comment ?

3- Le professionnel : Les bases oo il connait. Les précisions plus astuces oo, il est dedans. Ce qui caractérise le Pro, c’est qu’il ne bahat aucun challenge. On n’est pas psy, mais quand tu le look bien, un gars comme lui qui ne fuit pas le choc, fimba à quelqu’un qui a suffer pour arriver à ce level. Donc il est important pour lui de show à all le motto qu’il est devenu amer. Par contre quand il est en groupe, remarque que dans la salle, ils sont bavards et moqueurs. L’excitation est à son comble, jusqu’à ce que le big les éteint, ils respectent que la vie c’est par étapes.

4- Les légendes : Les gars ne parlent pas. Juste quelques phrases « 5 matchs… sors du menu » Et puis c’est tout. Jamais il ne challenge avec les mounas qu’on a cités plus haut. Quand il fait beaucoup il prend le professionnel. Mais sinon, quand il veut challenger, il came avec un poto qui a le mm level. Tu sens les gars qui ont warr pendant des années massah. C’est comme ça qu’ils se rendent coups pour coups. Tu me nack, je te back. A l’heure-là, tu lèves les yeux et tu te rends compte que le débutant le look comme un sorcier. L’amateur qui fait son journalisme en rapportant tous ce qu’ils font « merrrrde tu as vu ce qu’il a do ? ». Tandis que le pro prend des notes en lançant quelque fois un regard vers eux comme pour dire « Chapeau les gars ». Mais le tour ci, même si on lui propose un challenge, il va fia ça très vite, parce qu’il faut du courage pour les tester mollah.

5- Le fia boy : Oui c’est un autre gamer. Il est comme tous les autres, il ya mô les games, mais alors il ne veut jamais essayer. En tout cas, jamais en public. Mais quand il est chez lui, dans sa chambre, seul, sous son oreiller, au fond de son drap (tout ça pour t’amener à comprendre à quel point il ne veut même pas la présence de quelqu’un quand il game)… le gars est tellement isolé que s’il éternue, même sa bouche ne sera pas au courant. A quand son coming out ooo ? Oh ! Mais on le comprend parce qu’il y a certains players qui frustrent la magie seulement.

6- L’orgueilleux : Le tohu-bohu c’est sa passion. Le gars qui fait tellement de bruits, mais tellement de bruit que même le katika est fatigué de l’entendre. Il a sensiblement le level d’un pro, d’accord. Mais dans le fond c’est un tonneau, parce que niveau stratégie hein… C’est un boudman.  Mais alors, prêt à tout miser et moqueur. Pourtant de manière générale, il donne la bouche aux gens qui sont plus petits que lui en gabarit. Ou il croit que les performances se lisent sur le physique ooh ? Heureusement que ce genre finit toujours par tomber sur plus djindjas qu’eux.

7- L’insolent : On ne know pas pourquoi, mais c’est toujours un mouna. Le périfrère te rosse aller et retour sans se salir. Il fait partie de ceux qui peuvent tutoyer les légendes. D’ailleurs, il a la même attitude qu’eux, qu’il ne vient jamais avec un pote qui a son level. Normal, le mouna est précoce. A la différence des Légendes, la moquerie c’est son plat de résistance. Il ne parle pas hein, il te look seulement à chaque fois que tu perds des points, ou encaisse des buts voire quand il te fatalise. En ce moment tu vexes tout en étant éblouit au même moment. Malchance, s’il y a des gens qui vous look.

8- Le spectateur : Ce n’est pas vraiment un gamer. Mais son sens de jugement dû à son assiduité à tous les matches, le rende habile aux conseils. Ou qu’est ce qui lui plait de regarder les gens jouer sans jamais avoir l’envie de toucher à la manette oo? Oh ! Alors qu’il accompagne ses potes dans toutes les salles, il connait les couloirs et même all les gamers qu’il peut t’aviser d’avance que celui-là « hmm betha tu le laisses ». Un vrai consultant. Bref, c’est le genre de gars qui plus tard ferait carrière dans le journalisme sportif et pour cela on comprend, il est en stage d’observation.

9- Le peureux : On dirait le cousin du fia boy. Il a peur de all les challengers, généralement joue aussi seul, sauf qu’il n’a pas besoin de se cacher. En fait, le challenger qu’il préfère c’est la machine, jusqu’à il baisse le niveau de la machine. Lorsqu’on lui propose de faire choc contre quelqu’un d’autre, il fia. Mais se risque souvent d’essayer quand on lui met la pression. Il n’est pas mauvais hein, ce n’est pas un pro non plus. Mais il perd presque toujours, à cause d’un manque de confiance en soi.

10- L’éternel challenger : Lui, c’est le kamikaze mollah. Son niveau est bon, mais c’est un mauvais perdant. Pas qu’il se plaigne d’avoir une manette dysfonctionnelle, noo il reconnait bien sa défaite, mais pense toujours faire mieux. Par conséquent, le mec ne baisse jamais les bras, tant que les dos ne sont pas bollè dans sa poche, il va jouer. Et quand son syle de jeu, ne marche pas faut voir comment il lance toujours des coups d’œil chez son adversaire, comme quoi, il ne comprend pas comment le diman fait. Fait-quoi, fait-quoi, les dos vont seulement bollè.

Mollah today les challengers sont devenus de moins en moins nombreux, depuis que les prix des consoles de jeux  sont devenus abordables au Cameroun. Du coup c’est chacun qui se gère en solo. Mais onong, au letch on know que rien ne vaut l’ambiance des challenges et le délire des players. Le goût de ça nor, c’est la patte !