Voici cinq choses qui prouvent que certains kamers n’aiment pas go à l’hôpital

Voici cinq choses qui prouvent que certains kamers n’aiment pas go à l’hôpital

Publié le 10 mai 2022, par Charly ngon

Aller se faire consulter à l’hôpital pour remédier à un souci de santé n’est pas la chose la mieux partagée chez la plupart des kamers. Il y a ceux qui ne sont pas carrément en bon terme avec les centres de santé et ils font tout pour ne pas mettre leurs pieds là-bas. Today, on vous présente cinq raisons qui poussent certains kamers à fia l’hosto.

Voici cinq choses qui prouvent que certains kamers n’aiment pas go à l’hôpital

1- Quand un kamer est malade, le premier way qui lui came à l’esprit c’est de courir voir le docta du kwatt. C’est chez lui qu’il préfère go exposer son problème pour retrouver la santé. Encore que la consultation chez lui ne coûte pas aussi chère comme dans les hôpitaux. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui motivent la majorité des gens à solliciter ces auxiliaires de santé d’un autre genre, qui font valoir leurs connaissances approximatives dans le domaine médical en pleine rue à quiconque est dans le besoin. Ce qui est intéressant chez ces docta, c’est leur maîtrise des encyclopédies, à chaque consultation, ils jettent un coup d’œil rapide pour savoir quoi donner. Pour les anciens, la routine dans l’exercice de leur activité a fait en sorte qu’ils savent exactement quoi donner en fonction de l’affection.

2- Direction la boîte de pharmacie. Un kamer non, c’est d’abord quelqu’un qui no anticiper les choses. Dans la plupart des maisons, il y a toujours cette boîte placée quelque part dans un coin. Elle est approvisionnée au rythme des cas de maladies qui surviennent. Généralement, c’est toujours les mêmes maladies qui reviennent comme le paludisme. Ainsi, chaque fois qu’un kamer est malade et qu’il recouvre la santé, il prend le soin de bien conserver le reste des médicaments en attendant une prochaine fois. Le day où il fait une rechute, il ne se dérange pas de go à l’hosto, le diman go seulement se servir dans sa pharmacie.

3- Le kamer croit d’abord à l’efficacité de la médecine traditionnelle. On va beau dire ce qu’on veut hein, mais une chose est certaine c’est que, si la médecine moderne a encore du mal à convaincre certains kamers, c’est justement parce qu’elle a eu à montrer ses limites face à certaines situations par rapport à la médecine traditionnelle.  Certains kamers préfère le traitement du letch d’abord parce qu’il est fait à base des plantes naturelles. Ils estiment que les medoc des laboratoires modernes sont toxiques pour l’organisme.  Souvent pour les cas bizarres, les médecins même sont les premiers à conseiller la famille du malade de go à l’indigène. Lorsque celui-ci parvient à se rétablir, il ne jure qu’au nom de la médecine traditionnelle. Il y a aussi le fait qu’au Mboa, il faut toujours donner une explication à tout, parfois pour une maladie qui peut se traiter normalement à l’hôpital, on trouve toujours un moyen d’expliquer qu’elle est mystique.

4- Les croyances religieuses. Oui, c’est un peu difficile de le dire ainsi, mais certains kamers non, ils croient au pouvoir de la prière pour retrouver la santé. Au lieu de go à l’hôpital et de suivre un bon traitement, ils mettent leur santé entre les mains d’un pasteur. Pourtant, la prière en soi n’est pas mauvaise hein, d’ailleurs elle est même essentielle surtout quand le malade prend un traitement. Mais bon, il y a ceux qui ont décidé de ne compter exclusivement que sur la prière pour retrouver leur santé.

5- La honte de la maladie. Au kamer non, quand un gars chop une maladie sexuellement transmissible, la plupart du temps, il évite l’hôpital. Il ne veut même pas entendre parler parce qu’il a peur du regard du personnel soignant. La seule solution en ce moment, c’est de gérer dans les back back avec les naturopathes. Quand tu tamponnes alors un gars en train de jong ses médicaments, il te dit comment la palu ou encore la typhoïde veut sa mort.

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch