Un monument à la mémoire des victimes de la traite négrière verra le jour bientôt dans la ville de Kribi

Un monument à la mémoire des victimes de la traite négrière verra le jour bientôt dans la ville de Kribi

Publié le 1 juin 2021, par Charly ngon

« Mère de l’humanité » c’est le nom que portera le monument le plus haut d’Afrique à la mémoire des victimes de la traite négrière qui sera érigé dans la ville de Kribi. 

La mère de l'humanité

Le monument le plus haut d’Afrique sera érigé très bientôt dans la ville de Kribi, département de l’océan. Dorénavant, les gens n’iront plus uniquement à la station balnéaire pour profiter de ses plages de sable blanc, de ses lieux exotiques… Kribi vient d’ajouter à ses nombreux atouts touristiques un projet futuriste qui fera d’elle une destination de premier plan à l’avenir pour de nombreux touristes à travers le monde. Surtout pour les descendants d’anciens esclaves qui pourront se recueillir sur ce monument qui a été baptisé la « Mère de l’humanité » à la mémoire des victimes de la traite négrière.

Actuellement, c’est le célèbre monument de la renaissance africaine qui se trouve dans la commune de Ouakam au Sénégal en terme de grandeur détient le record d’Afrique avec ses 52 mètres en bronze et cuivre. Mais plus pour longtemps, puisque celui de la « Mère de l’humanité » qui sera érigé va atteindre une hauteur de 95 m avec 54 pavillons autour qui représentent chaque pays africain repartis sur 29 étages. Entièrement financé par les dons, le coût des travaux est évalué à 100 milliards de FCFA. Le chef d’œuvre sera construit au grand Batanga. Cet investissement va permettre à la localité de sortir de désenclavement et de profiter de cette opportunité pour developper de nombreuses activités génératrices de revenus.

Au départ, le Cameroun ne figurait pas dans la liste des pays où ce monument devait être érigé. Nijel Binns, artiste Afro-américain à qui on doit ce travail exceptionnel qui représente une femme africaine debout sur le monde tenant une plume de paix dans la main droite et tendant la main gauche en signe de bienvenue, avait une forte préférence pour certains pays anglophone comme le Ghana ou encore l’Afrique du Sud. Grâce à l’intervention de la Camerounaise Avline Ava qui est la co-fondatrice de l’association Ark Jammers qui a aidé plusieurs afro-américains à retrouver leurs origines africaines, le Cameroun a pu bénéficier de cet édifice qui rend d’une certaine le témoignage de ce que la traite négrière a été une activité très intense au bord des côtes camerounaises tout comme à l’île de Gorée.

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch