Stanley Enow honoré par la ville de Bafoussam

Stanley Enow honoré par la ville de Bafoussam

Publié le 15 février 2018, par Charly ngon

Le rappeur camerounais vient de recevoir l’une des plus belles récompenses de sa carrière.

Image Facebook/ Stanley Enow et Emmanuel Nzete, le Délégué de la Communauté Urbaine de Bafoussam

On n’a souvent coutume de dire que nul n’est prophète chez lui, mais Stanley Enow vient de démontrer le contraire. Il y a quelques jours, l’artiste musicien qui se produisait à la pelouse de Bafoussam à l’occasion de la fête de la jeunesse, a reçu des mains d’Emmanuel Nzete, Délégué de la Communauté Urbaine de Bafoussam le titre de « Prince de la ville de Bafoussam ». Une reconnaissance tout aussi élogieuse que celles qu’il a déjà gagnées au cours de sa carrière.

C’est avec beaucoup d’émotion que le rappeur a reçu cette récompense des autorités de la ville où il a passé son enfance et dont il garde encore des souvenirs. Via internet, on voit Stanley qui fait son come back à l’école bilingue de Bafoussam où il a fréquenté, sous les acclamations des élèves, des enseignants et le public qui l’accompagne.  C’est vrai le temps est passé mais les souvenirs sont restés, si bien qu’il a reconnu la dame chez qui il achetait toujours les glaces, il y a quinze ans. Comme le fils prodige, il est tombé dans ses bras au grand bonheur de celle-ci qui n’en revenait pas. Lors du concert qu’il a donné en compagnie d’autres artistes invités, le prince a prouvé qu’il était vraiment chez lui en communion totale avec ses fans.

Même si sur le plan financier cette récompense n’apporte rien à l’artiste, on note par ailleurs qu’elle représente sur le plan personnel un aboutissement. Un fait qui se traduit par l’histoire d’un jeune qui a cru à ses rêves, que le public a découvert avec un premier single Hein père, en 2013 qui retentit encore dans les oreilles. A côté de la musique, il est un entrepreneur, porté par son label, Motherland Empire, ses contrats publicitaires, BICEC, il y a quelques semaines et un self-confidence qui continue d’inspirer de milliers de jeunes camerounais.

 

Image Facebook/ parchemin de Stanley Enow

Au Letch, c’est donc un parcours qui ne peut qu’être salué, célébré et valorisé. Bafoussam père ! 




Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch