Son enfance, son parcours, sa nouvelle vie à Dubaï… Ce qu’il faut retenir de l’interview de Valérie Ayena

Son enfance, son parcours, sa nouvelle vie à Dubaï… Ce qu’il faut retenir de l’interview de Valérie Ayena

Publié le 29 août 2018, par Charly ngon

Invitée de l’émission Tchin, le mannequin international camerounais Valérie Ayena s’est laissée aller à des confidences sur son parcours face à l’animateur Brice Albin.

Source: tchin Facebook officiel

De Bonaberi aux hautes sphères du mannequinat mondial, le parcours de Valérie Ayena dans l’univers de la mode est digne d’une sucess story. Moquée et frustrée par son physique, elle a su faire de ce complexe un atout de charme. Aujourd’hui installée à Dubaï, où elle pose pour les grandes marques de luxe, le top model a accepté volontiers de revenir sur son parcours dans l’émission Tchin.

 

  • Sa vie au lycée : C’est drôle parce que lorsqu’on regarde Valérie Ayena aujourd’hui on est loin de se douter qu’elle n’était pas connue comme la fille la plus canon du lycée. « J’ai terminé mes années de lycée sans jamais avoir de petit d’ami. Mon premier baiser, je l’ai eu après mon Bacc. Les garçons me voyaient plus comme leur pote ». Très studieuse au point où pour son père la voyait médecin ou avocate « si on avait dit un jour à mon père que je serais mannequin il n’aurait jamais accepté ». 

 

  • Son physique : Valérie Ayena a été l’objet de moqueries de la part de ses camarades de classe à cause de physique. Peut-être c’est ce qui justifie le fait qu’elle n’est pas eu d’amoureux pendant cette période. « J’étais tellement mince que mes camarades m’ont surnommé miondo ou encore fer à repasser. Les gens me faisaient me sentir différente au point où à chaque fois que je me faisais insulter j’allais le dire à ma mère. Heureusement pour moi j’ai toujours eu le soutien de mes parents »

 

  • Le premier défilé : Un souvenir inoubliable pour le top model qui montait pour la première sur une scène professionnelle d’un événement comme le Festival Lambo La Tiki de Rodrigue Tchato. C’est avec beaucoup d’humour qu’elle le raconte « Il (Rodrigue Tchato ) me voit pour la première fois, il dit toi la fille mince là, c’est toi qui va porter ma robe de mariée. Tout le monde était choqué parce que à cette époque, il y avait des mannequins stars au pays. Il les a laissés et c’est moi qu’il a choisi. Je ne sais pas pourquoi peut-être c’était ma destinée ». 

 

  • Premier contrat avec une agence : Malgré sa présence dans certains événements de mode au Cameroun, Valérie Ayena n’avait pas de contrat avec une agence de mannequinat. C’est donc au cours d’un casting au K-walk ( de la designer Anna Ngann Yonn)  que la chance va s’offrir au top model. « Le casting K-walk m’appelle, on me dit Val il faut venir, il y a un casting chez tata Anna. Je suis en mode je ne veux pas venir, mais je finis par y aller. Alors quand j’arrive il y a un mannequin qui était devant moi et en se déplaçant elle m’a demandé de lui garder sa place. Pendant que je me retourne pour voir dans quelle direction elle est partie, une dame est venue me coller un papier en disant number one. Je dis non je ne suis pas le numéro un. Puis il y’a quelqu’un qui est venu me dire Valérie il faut entrer ce n’est pas grave. J’arrive ils sont très occupés, j’arrive je dis bonjour je suis Valérie, ils sont au bout de la table, ils n’ont pas mon temps, ils ne me regardent pas ». C’est donc au cours de cet échange que trois mois plus tard Valérie Ayena s’envole pour l’Afrique du Sud où elle signe dans une agence de mannequinat.

 

  • L’aventure Miss Cameroun : De retour au Cameroun pour la mise à jour de ses documents administratifs afin d’obtenir le statut d’étudiante en Afrique du Sud où elle est installée, la procédure va mettre plus de temps que prévu. Un soir assise devant son petit écran, elle découvre la bande annonce du concours Miss Cameroun 2013. Elle décide d’y participer en attendant la fin de la procédure de vérification  de ses documents. « Je me souviens qu’à l’époque on tombe sur la ligne directe de Madame Amougou. Elle dit à ma mère, je suis désolée si votre fille est à Sangmélima, elle doit venir s’inscrire demain matin, nous avons la dernière présélection. Je rappelle Madame Amougou en me faisant passer pour ma mère, puisqu’elle avait oubliée de demander le lieu du casting. Je quitte Sangmélima à 4H du matin en compagnie de ma mère pour participer aux dernières présélections ».

 

  • Le diamant noir de Dubaï : Installée depuis pas mal de temps dans la ville de la démesure, Dubai, Valérie Ayena vit le rêve de tout mannequin, surtout originaire d’Afrique. Elle est sollicitée par les plus grandes maisons de couture qui sont à la conquête de nouveaux clients huppés.  Son visage ne passe plus inaperçu, dans les magazines ou encore sur les affiches, Valérie Ayena le diamant noir de Dubaï imprime sa marque.

 
On regarde l’interview vidéo ci-dessous!





 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch