Si vous avez croisé ces 10 types personnes dans un beignetariat, le 4 ème vous a marqué

Il est pratiquement impossible de ne pas trouver un beignetariat dans un quartier. Ce mode de restauration parfois à ciel ouvert ou dans un espace fermé est majoritairement fréquenté par des petites bourses, mais quelques fois les bobos viennent y faire un tour. On y rencontre donc un bon nombre de personnes. Today nous allons vous parler de 10 types de clients que vous avez certainement croisé dans un beignetariat où vous avez vos habitudes. Si vous êtes prêts, on y va.

Source : Medium, image illustrative

1- Le client qu’on ne demande plus sa commande: c’est un habitué des lieux, dès qu’il arrive on entend seulement « mami makala comme d’habitude, tu connais le code non », et mère d’autrui s’exécute ou une des filles. Parfois, c’est avec un geste de la main qu’il confirme sa commande. C’est le vrai asso là-bas.

2- Le client des grosses commandes: quand les gens le voient arriver, ils commencent seulement à se sentir mal à l’aise. On entend seulement les gens mettre la pression pour être vite servis de peur de devoir attendre longtemps. Sa commande englobe parfois celle de la moitié des clients. Pour mami makala, c’est un bon payeur.

3- Le client qui promet toujours de payer le lendemain: c’est le genre de client qui ne paye jamais directement après avoir mangé. C’est son mode de fonctionnement. Il a toujours une raison pour se justifier. Que oh je vais payer le soir, à chaque fois c’est le même barradin. Il faut alors voir le gars quand il veut flatter mami makala sachant qu’il a flot de dettes à payer, c’est un pro de la tchat.

4- Le client qui a toujours les histoires à partager: le mec est une véritable encyclopédie, sport, politique, musique, faits divers et autres, il est dedans. À lui seul il est capable de maintenir l’attention des autres clients seulement en racontant ses histoires qui déclenchent les fous rire ininterrompus. Certains clients n’hésitent pas à biser sa commande juste parce qu’ils veulent l’écouter parler davantage. Un vrai  ambianceur qui a laissé sa femme à la maison pour venir faire le show mami makala.

5- Le client qui se plaint toujours de tout: il est connu de tout le monde, on le surnomme même papa problème. S’il ne se plaint pas qu’il y a moins de sucre dans la bouillie, il va se plaindre de la qualité des beignets ou encore du haricot. Ces remarques ne sont jamais du goût de tout le monde, il bavarde comme ça, mais il est le premier à dire « mami makala ajoute un peu le piment ici ». Dans tout ce bruit, le diman à une femme à la maison.

6- Le client qui tchop no stress: le gars ne gère pas le regard des autres. Quand il arrive, on charge son plat bomayé avec les beignets, le haricot, le poisson et le Pour couronner le tout, il ajoute une ou deux bouteilles de bouillie. La gestuelle est bien synchronisée, la sueur qui découle de son visage traduit son appétit qui fait parfois les envieux. Ce n’est qu’après son départ que les langues se délient pour faire les commentaires sur ce qu’il a mangé. Weehr, il y a trop les timothé au beignetariat.

7- Le client qui joue au Don juan: le beignetariat c’est son terrain de chasse pour faire la cour aux filles. Dès qu’il voit l’enfant d’autrui, il plonge comme un lion avec des expressions du genre « oh ma chérie comment tu vas ? Attends un peu je t’accompagne ». Le plus souvent, il est motivé par des amis qui observent la scène à une certaine distance.

8- Le client qui est toujours pressé: il ne tient jamais compte des personnes qui sont arrivées avant lui. Et comme la plupart du temps ce sont des personnes qui ont des affinités avec mami makala, il profite de cette proximité pour être prioritaire. Ce sont les habitudes des bailleurs, comme ils font louer leur emplacement, ils se sentent investis d’un bindi pouvoir. Quand ils arrivent, la mère d’autrui tremble seulement, surtout si elle doit des loyers impayés.

9- Le client qui tchop toujours dans les poches des autres: c’est le genre de personne qui a le contact facile avec tout le monde. Un bon parleur qui sait utiliser son talent pour avoir ce qu’il veut. Quand il a déjà ciblé celui qu’il va gratter, il prépare juste le bon toli qu’il va balancer pour mettre ce dernier dans sa sauce. C’est le lait ?

10- Le client observateur: le diman est comme un agent secret, au lieu de se concentrer sur sa tchop, il passe la majeur partie de son temps à observer les faits et gestes des autres clients. Un vrai papa kongossa, après il est le premier à décrire comment telle personne mangeait ou ce qu’il disait à son voisin.

On va beau parler hein, mais le beignetariat un patrimoine culturel au 237 qu’on doit préserver, plus qu’un simple lieu où les gens viennent manger, c’est un fédérateur des communautés. Tu connais une mami makala dans ton kwat, pardon mon frère viens lui rendre hommage ici. Le work qu’elle fait hein, tu ne peux même pas imaginer les retombées.