Petit Pays et ses Sans visas: l'évolution d'un groupe légendaire du Makossa

Petit Pays et ses Sans visas: l’évolution d’un groupe légendaire du Makossa

Publié le 5 juin 2020, par Charly ngon

Petit pays et son groupe les Sans visas ont régné sans partage sur la scène musicale camerounaise pendant plusieurs années. Malgré les succès que le groupe a pu avoir, cela n’a pas empêché les départs de certains membres.

Crédit photo: Arold Ketch

S’il y a bien une chose qu’on peut reconnaitre à Petit Pays, au-delà de son talent d’auteur-compositeur, c’est celui d’avoir pris sur lui, le soin d’encadrer certains jeunes artistes qui débutaient leurs carrières dans la musique. Après la sortie de ses trois premiers albums en solo, celui qu’on toujours appelé affectueusement l’avocat défenseur des femmes, décide de lancer dans un grand projet: celui d’avoir son propre orchestre. Au départ le groupe va se faire appeler les « Les sans visas de Paris », un nom que l’artiste choisit en souvenir de son expérience d’immigré en France. La vie du groupe était rythmée avec les départs et les arrivées, une situation qui a poussé Petit Pays à prendre un peu du recul. Bindi tour d’horizon des anciens membres du groupe.

La premiere génération Les Sans visas de Paris

Il était formé de cinq membres, : Paolo Pondy ( guitare), Hilaire Penda ( Basse), Laurent Culotto ( Piano), Fabrice Hannequin dit Tiffa ( Piano) et enfin Ebeny Donald ( Batterie).

La deuxième génération des Sans visas de Petit Pays

Ici on ne parle plus des Sans visas de Paris, mais de Petit Pays. Il y avait Sosso Marcel, Marcel Mouangue, Zibi de Yaoundé, Emile Nke, aux chœurs on retrouvait Vicky Kwin et Nicole Mara. Plus tard le groupe va se renforcer avec les arrivées d’Henry Dinna, Samy Diko, Njohreur et Jeannot Hen’s. En 1996, le groupe remporte le prix du meilleur orchestre musical à Libreville avec l’album « Korta, les dignitaires ».

La troisième génération des Sans visas de Petit Pays

Cette même année ( 1996) le groupe enregistre le départ de ses deux meilleurs éléments Samy Diko et Njohreur. Mais se renforce aussi avec les arrivées de Kaisa Pakito et Emza. Un an plus tard, la nouvelle equipe enregistre son premier album « Evangile ».

La quatrième génération des Sans visas de Petit Pays

Les departs récurrents au sein des sans visas, l’année 1998 est aussi marquée avec la sortie d’Henry Dinna du groupe. Et comme à chaque fois, d’autres jeunes font faire leur entrée. C’est dans cette vague qu’on va retrouver les artistes Mony Eka, Haoussa Drums, Herve Nguebo, Baby Bass, Pierre Ngome et Philippe Miloko.

La cinquième génération des Sans visas de Petit Pays

Apres l’album « Alawubade », de nouveaux départs sont enregistrés au sein du groupe, mais cette fois-ci en grand nombre. En tête des partants on a Pakito et Sylvain qui vont aller former un autre groupe sous l’appelation de « Les Sans avis ». Malheureusement pour eux, ils ne vont pas connaitre le même succès qu’ils ont eu avec les Sans visas

La sixième génération des Sans visas de Petit Pays

En dehors des Sans visas, il y avait les juniors, c’est là-bas que Jeannot Hens et Zibi de Yaoundé vont se charger de faire le recrutement d’une nouvelle equipe. Elle sera composée de Xavier Lagaf, Guyzot, Feelingué, Mathematik, Bisou Bass, Sony 007 et Quamey Naimro. 

La septième génération des Sans visas de Petit Pays

Apres sa mésaventure infructueuse, Monny Eka revient dans le groupe. C’est aussi le moment que choisit Naimro pour recruter Tity Mosely et Paco Bass. Deux jeunes qui ont fait bonne impression devant Petit Pays lors des répétitions.

La huitième génération des Sans visas de Petit Pays

Naimro va quitter à son tour le groupe avec Tity , Paco, Éric et Fils Unik pour aller former les 100VISA AKDEMIA. Ce n’est qu’ en 2015 qu’on reparlera encore des Sans visas, mais sous une autre version.

Source: Kaisa Pakito ( OpenAfrique)

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch