Pari audacieux pour Martial Arnaud Bibi qui a lancé une production de vin à base de pastèque

Spécialisé dans l’agroalimentaire, Martial Arnaud Bibi a eu l’ingéniosité de créer une marque de vin à base de pastèque. Un produit local qu’il compte promouvoir sur le plan international.   

Du fruit au vin de pastèque. La démarche semble un peu surréaliste, pourtant c’est une réalité. La pastèque ne se consomme plus seulement sous la forme d’un fruit pressé, mais également sous la forme d’un vin. Une innovation rendue possible grâce à l’ingéniosité de Martial Arnaud Bibi, un jeune ingénieur spécialisé dans l’agroalimentaire. Ancien pensionnaire de l’Institut Supérieure du Sahel (ISS) où il a fait sa formation jusqu’à l’obtention de son diplôme. Le jeune Camerounais après ce parcours élogieux a décidé de mettre sur le marché du vin, une nouvelle saveur pour le bonheur des papilles gustatives des consommateurs qui pourront la savourer en toute convivialité pendant certaines célébrations ou à la maison.

Bibi, c’est le nom de ce nouveau vin qui fait  l’objet de curiosité au milieu des marques les plus connues. Il faut dire que son concepteur n’a pas voulu se prendre la tête en ce qui concerne le choix du nom de sa marque. Il lui a juste attribué son propre nom. En quelques mois la demande du produit sur le marché a dépassé les attentes de son promoteur. Un besoin qu’il ne peut malheureusement pas satisfaire vu le nombre limité des bouteilles produites. Ce qui entraîne une indisponibilité du produit sur le marché. Parfois, il faut commander à l’avance pour avoir la chance de posséder sa bouteille de « Bibi ».

La production se fait encore de manière rudimentaire. Entre le moment d’achat du produit principal (la pastèque), le temps de fermentation et l’embouteillage du vin. Il lui faut plusieurs semaines de travail dans la cuisine de sa mère qu’il utilise comme laboratoire. Tout est mis en oeuvre pour respecter les délais de livraison auprès des clients. Dans son aventure d’entrepreneur, il est soutenu par certains membres de sa famille qui apporte du sien. Une ressource inestimable qui lui permet de faire des économies, car il ne peut pas encore recruter massivement. Malgré les difficultés, Martial Arnaud Bibi ambitionne de passer à l’étape industrielle, afin de promouvoir son produit au niveau international, mais cela ne saurait tarder. En attendant, le vin Bibi continue sa progression au niveau national. Il ne coûte que 3 kolo.