Max Ngassa, la trajectoire extraordinaire d’un comptable devenu réalisateur de vidéo

Max Ngassa, la trajectoire extraordinaire d’un comptable devenu réalisateur de vidéo

Publié le 22 juin 2020, par Charly ngon

Avec un diplôme de comptabilité en poche, on se serait attendu qu’il continue dans la même lancée, mais Max Ngassa va plutôt poursuivre sa passion : le cinéma. 

Abandonner un domaine dans lequel on évolue depuis la base pour un autre juste par passion, il faut avoir une sacrée dose de conviction pour le faire. Car, c’est une décision qui ne se fait pas à la légère, parce que rien ne garantit à l’avance que cela va être une réussite. Cependant, lorsqu’il faut parler de reconversion réussite au Cameroun, le cas de Max Ngassa est un exemple qui peut aussi bien inspirer plusieurs personnes qui veulent changer de carrière pour une autre. Alors que l’on s’attendait à ce qu’il fasse un parcours professionnel dans le monde de la finance, c’est finalement dans l’univers du septième art qu’il s’est tourné à la surprise générale des siens.

Né le 18 août 1975 à Muyuka, une localité située dans le département du Fako dans la région du Sud-Ouest. Max Ngassa fait partie d’une fratrie de dix frères et soeurs. Il va passer une bonne partie de son adolescence à Douala, avant de partir pour le Gabon. Dans la ville de Libreville où il réside, il commence à se démarquer avec la mise sur pied du webzine gaboneco.com. Après son diplôme de comptabilité en poche, Max Ngassa va s’envoler pour la France non pas pour continuer avec la même  filière, mais plutôt pour suivre une formation en cinéma et étalonnage numérique. Un choix loin de là anodin, puisque depuis le lycée, il évolue dans l’univers de la mise en scène, il a même été responsable d’une troupe théâtrale dans son lycée. À la fin de sa formation, il commence à travailler sur la réalisation des clips de certains artistes africains et des spots publicitaires. Après le succès de son court métrage « Tikaya », un film qui met en scène les cas de viols au Congo, il crée son propre label « Ultramax » en 2018. Mais il va changer ce nom par autre plus plus original Max Ngassa tout court. 

Spécialisé dans l’étalonnage numérique, Max Ngassa est l’une des references en Afrique dans la réalisation des clip vidéos. Il a déjà travaillé sur plusieurs projets avec des artistes africains bien connus. Au niveau du Cameroun on peut citer par exemple Petit Pays, Charlotte Dipanda, Stanley Enow, Sergeo Polo, Kareyce Fotso, Lady Ponce pour ne que les citer. Dans sa liste d’autres artistes africains, il y a Youssoupha, Ferre Gola, Patience Dabany, Cherokee, Ariel T, Lino Versace et Fally Ipupa. On est là loin du compte, puisque parmi sa clientèle, il y a des personnalités influentes. Pour son tout nouveau clip « Allo téléphone », Fally Ipupa a encore fait appel aux services de Max Ngassa. Un vidéogramme riche en couleur dans lequel on peut apprecier le travail artistque de Max Ngassa. C’est le deuxième projet sur lequel les deux hommes travaillent ensemble, une marque de confiance qui en dit long sur l’expertise du technicien camerounais qui est très demandée.

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch