L’histoire des « salles » de jeux au Cameroun

L’histoire des « salles » de jeux au Cameroun

Publié le 13 mars 2018, par Nyemson

Avant l’apparition des gameboys, les nintendos et les play stations, il fallait go dans une « salle »  pour jouer au game. Officiellement on n’en trouvait pas. Mais si tu knowais les bons couloirs hein, tu pouvais t’enjailler jusqu’à t’oublier sauf quand les mbérés débarquaient dans la salle. Flash-back dans les années 2000.

Un cobo, puis un autre, deux autres encore… il n’en fallait pas beaucoup pour devenir accro des « salles » de jeux. Les mounas de tous les âges (jusqu’aux gars de la vingtaine) étaient branchés aux machines et babyfoot. Tchallé à l’époque, il fallait s’y essayer à tous prix et par tous les prix. Initialement, on pourrait alors croire que les moyens pour se payer une partie étaient égaux au prix des matchs qui se jouent dans les salles de PS (PlayStation) today. Et pourtant, il ne fallait pas plus de 50 Fcfa pour avoir au moins 2 séances de jeu, vu que les problèmes de la dévaluation du Franc CFA étaient encore en cours de téléchargement dans le cloud de la Galère. Ainsi du school à la Piaule, tout pouvait arriver en chemin si les salles étaient ouvertes dans les  environs.

C’était chaud dans les salles

Tout commençait par l’absence du maître… LoL! Par l’absence volontaire de l’élève (vu qu’au Camer, à cette époque les maîtres ne manquaient jamaiiiis le school, où qu’est ce qui n’a pas marché au day oo ? oh !  Bref). Une porte des étoiles, quelques pièces dans la poche et bang comme Eza Boto, on atterrissait dans la salle la plus proche. Le premier constat c’est le monde qu’on y trouvait, comme les rangs que tu nyè pour buy les factures. Mais qui allait se négliger ? Le big catika lui-même se confondait aux motto. La seule façon de le distinguer dans la salle, c’était sa sacoche en forme de ceinture, que les statois call banane.

Entre temps tu entendais au passage les bruits « I do get ! Show u get ». On devinait l’expérience d’un player par la légèreté de ses mains et son sang-froid, même avec la chaleur. Mollah la chaleur de ça nor, c’était le sauna. Imagine une dizaine de personnes enfermée dans une petite salle comme les toilettes. Sauf qu’il n’y avait même pas une fenêtre. Mollah on aurait dit une cellule avec les odeurs de ça. Mais qui ne gênait personne, vu l’enthousiasme et l’excitation qu’il y avait à « baser ». C’était une sacrée époque, onong. Le seul jeu qui rivalisait avec les petits goals ? Tu blagues. Par contre, il y a une chose qui ne change pas dans all les games, c’est que quand tu en play, tu ne vois pas le time passé. Au football, les petits goals pouvaient te rendre kass tu backais une fois, mais l’autre ci nor, il fallait les mbérés.

Une rumeur ou bien ?

Jusqu’à présent flop de gars ne know pas si la rumeur était vraie, surtout lorsqu’on ne t’avait pas hold. Parce que c’est sûr que ceux qui s’étaient fait hold par les mbérés ne posent plus la question aujourd’hui. Comme un méchant kongossa, il se laissait entendre que les « salles » étaient dorénavant interdites. Hum ! Comme la drogue, est ce que les addicts allaient laisser ça du jour au lendemain ? Impossible. Le big catika lui-même n’avait pas besoin de show les conseils sur les stratégies pour came baser oklm. Instinctivement les gars savaient quoi faire pour ne pas se faire choper. Par conséquent, fallait voir les mounas en route pour la salle waka en mode furtif (go ask le sens du mot à Google puis tu reviens).

Du coup les rideaux bloquaient les derniers rayons de soleil qui voulaient djoum dans les salles. Il fallait aussi baser sans jubiler à tue-tête. Dehors, un éclaireur gardait l’œil dehors et lorsqu’il arrivait que les mbérés débarquent sans explication, il fallait les voir run. Les gars fuyaient tellement que personne ne know qui on a hold, comment et pour quelle raison. Mais le fait est que consciemment, certaines hypothèses laissent croire que les parents étaient derrière cette rafle. On n’est pas sûr à 100%, mais quand toi-même tu te rends-compte que tu passes toute ta journée out, que tu voles les dos pour aller baser et que les travaux ménagers ne sont pas do hein… forcément c’était eux les informateurs.




Comment toute cette histoire est bollè ? Au fait les « salles » existent encore au Mboa. C’est plutôt l’ambiance qui est go de from que les gameboy, nintendo et all les petits gadgets sont came pour gérer deux places. Mbindiment faut reconnaître que la culture des salles est passée pour laisser now la place aux gamings days qu’organisent certaines entreprises et particuliers.

Auteur : Nyemson

Mbom! Le Social media c'est ma famille. Multidimensionnel, ton voisin le plus proche au letch c'est moi. You do your ways, i share it for all le moto, #aucalm.