Laetitia Tonye Loe sort un film documentaire sur les violences faites aux femmes

Laetitia Tonye Loe sort un film documentaire sur les violences faites aux femmes

Publié le 1 mars 2019, par Charly ngon

Le film documentaire de Laetitia Tonye Loe nous plonge dans l’univers des femmes victimes de violences.


 

Le phénomène est devenu courant dans toutes les sociétés, au point où certaines associations apportent leur soutien aux femmes qui prennent le courage au risque de leur vie de signaler les actes de violences dont elles sont victimes. Laetitia Tonye Loe veut briser la loi de l’omerta lorsqu’une femme est victime d’agression physique, verbale ou encore sexuelle. Une attitude qui peine encore à prendre ses marques au Cameroun parce que certaines femmes victimes d’agressions préfèrent se taire  au lieu de dénoncer leurs bourreaux.

Le film «Les prisonnières du silence » sort  le 8 mars, le jour de la célébration de la journée internationale de la femme. Si la jeune dame a choisi cette date, c’est d’abord pour le caractère symbolique qu’elle représente dans lutte pour  l’émancipation de la femme, mais aussi pour être à sa manière dans la continuité des combats pour le respect des droits de la femme. Comme le fait de respecter l’intégrité physique d’une femme.

En bénéficiant de la collaboration de l’Association de lutte contre la violence faites aux femmes, Laetitia Tonye Loe veut mener une campagne de sensibilisation et de proximité auprès des femmes ou des jeunes filles victimes d’agressions de la part de leur mari,  leur copain ou d’un inconnu.

S’il est avéré qu’il est difficile dans un contexte comme le nôtre d’avouer être une femme battue, garder le silence est aussi  une forme de violence que l’on se donne.  Notons que plus 50 % de femmes au Cameroun seraient victimes d’agressions, alors brisons le silence et dénonçons les abus.

NB: Pour plus de détails se renseigner ici.




Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch