La ville de Douala accueille la finale internationale du Keep On Breaking

La ville de Douala accueille la finale internationale du Keep On Breaking

Publié le 30 mars 2018, par Charly ngon

Le Keep On Breaking pose une nouvelle fois ses valises sur les rives du Wouri pour la grande finale internationale. Une occasion pour le public de (ré) découvrir à nouveau la culture urbaine dans toute sa diversité.

Depuis son lancement en 2016, le Keep On Breaking est devenu la référence en matière d’évènement qui valorise la culture urbaine et surtout la danse. Plus qu’un festival, c’est un lieu de rassemblement de talents et de regards d’origines diverses, pour le rayonnement du mouvement Hip Hop à travers le monde et l’Afrique en particulièr. Après les différentes sélections qu’il y a eu entre les villes de Douala, Yaoundé et dans les autres pays pour designer les meilleurs groupes de danse qui vont participer à ce rendez-vous, place maintenant à la grande finale dans les rues de la capitale économique.

Pour cette finale internationale, plusieurs délégations venues d’autres pays sont attendues pour la dernière Battle : Gabon-Togo-Sénégal-France-Tchad-Congo-Nigeria-République Centrafricaine et Guinée Equatoriale. Avec pour objectif, conquérir la couronne du meilleur groupe de danse, mais aussi revendiquer leur identité, leur idéologie de la culture urbaine. Même si tout le monde parle de culture urbaine, il faut reconnaitre aussi des particularités à ce mouvement qui diffère d’un peuple à un autre et le Keep On Breaking est la plateforme qui donne de la visibilité à cette diversité culturelle.

Si par le passé le festival était exclusivement indoor, pour cette quatrième édition il sera varié avec des prestations outdoor, ceci pour être dans l’esprit du mouvement urbain qui tire de ce fait ses origines dans la rue et plus particulièrement dans les quartiers défavorisés. C’est la raison pour laquelle de nombreux établissements, les centres culturels ou encore les instituts sont sollicités pour l’organisation, afin de réunir un maximum de jeunes autour des valeurs et des objectifs de ce festival. Même si la rencontre veut refléter un petit côté kwata spirit, il reste tout au moins professionnel pour donner l’opportunité à plusieurs jeunes à croire à une belle carrière dans cet univers.

Pour faire de leur rêve une réalité, ils doivent déjà avoir un modèle. Alors qui mieux qu’Ali Ramdani plus connu sous le pseudonyme de « Lilou », pour leur donner l’envie d’y croire. « Lilou » est l’une des figures de référence du breakdance dans le monde, co-fondateur du Pockemon Crew France,  Red Bull athlète et plusieurs fois champions dans sa discipline. Il est attendu d’abord comme parrain de l’évènement cette année et comme coach pour partager son expérience en tant que danseur de haut de niveau au cours d’un master class.

Lilou / © Keep On Breaking

En plus de la danse qui est le leitmotiv de ce festival, une programmation riche et variée avec au menu des artistes de musiques urbaines , de Dj sets, des performances chorégraphiques, des ateliers de Street Art en vernissage, graffiti dans les galeries (MAM, Doual’Art), à l’Institut Français de Douala et des ateliers de photographie sous la coordination des professionnels. Ceci pour faire découvrir au public le vrai visage de la culture urbaine. La ville qui accueille le festival aura aussi droit à sa rue dédiée au HipHop. Le cinéma n’est pas reste, avec les projections prévues dans les salles du Canal Olympia et au village du festival à l’Institut Français.

NB: La finale du Keep On Breaking, c’est du 4 au 8 avril 2018 à l’Institut Français de Douala, Collège Dauphine Ndogbong, Maison de la culture et de la danse Bali, et la finale aura lieu à l’esplanade de Super U à Bali. 




Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch