Kotto Bass : 20 novembre 1996 – 20 novembre 2017

Kotto Bass : 20 novembre 1996 – 20 novembre 2017

Publié le 20 novembre 2017, par Charly ngon

Vingt-et-un ans déjà mais sa guitare basse résonne toujours dans nos oreilles. 

Le 20 novembre 1996 mourait Nyamsi Kotto Auger Théodore, plus connu sur le nom de Kotto Bass. Un décès tout aussi rapide qu’étrange, qui a plongé ses fans et sa famille dans une lourde tristesse. Encore aujourd’hui, des interrogations subsistent sur cette mort qui est couverte de trop d’incompréhensions. Malgré l’ouvrage écrit par sa nièce « Kotto Bass : comme un oiseau en plein envol » pour apporter des éléments de réponses à cette perte, le mystère demeure toujours.

Mais ce gars, c’était un virtuose de la guitare basse. Il la manipulait tellement si bien que, on ne compte pas les artistes camerounais qui le sollicitait à chaque fois, pour mettre à leur service son talent. Au sein du « Makassi Band Connection », un collectif mis sur pied par l’artiste Sam Fan Thomas, c’est le maestro. Tout le monde se référait à lui pour avoir une bonne note de musique, pourtant il n’a pas fait une école de musique. C’était un vrai autodidacte. On lui doit l’arrangement des tubes à succès de certains artistes comme Mama Nguéa, les frères Epée et Koum et bien d’autres encore.

En se lançant dans le chant, il a su apporter une touche particulière. Un brassage de mélodies congolaises et de Makossa, le tout accompagné d’une bonne guitare basse, dont il a le secret. Plusieurs titre à succès : Edith ndola’a ngo, Soukous fusion, My last song, Concours de patience, Oke Mado, Papa Promesse, Folo Folo, J’aime tout le monde,  Yes Bamenda. Sans compter, ceux qui étaient sur le point de sortir. Une panoplie de titres, qui malgré la disparition de l’artiste continue à faire danser les mélomanes. Parti très tôt, il n’a pas eu le temps nécessaire pour faire parler tout son génie. Mais ceux qui l’ont côtoyé, pleurent un performer hors norme, comme  Zanzibar et bien d’autres. Son décès, survient au moment où la musique camerounaise, reprenait ses forces après une longue absence. Il n’avait que 33 ans…

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch