Interview : Bemyin Bibiang, promoteur camerounais de ClubSoukoul, un réseau social d’entraide dans tous les domaines de compétence

Interview : Bemyin Bibiang, promoteur camerounais de ClubSoukoul, un réseau social d’entraide dans tous les domaines de compétence

Publié le 10 avril 2017, par Dickson

On a rencontré Bemyin Bibiang, le promoteur camerounais de ClubSoukoul, un réseau social d’entraide dans tous les domaines de compétence dispo sur leur site internet.

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Bonjour Monsieur Bemyin Bibiang, vous êtes connu pour être à l’initiative ClubSoukoul ! Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ? D’où venez-vous ? Quel a été votre parcours ?

Je m’appelle Bemyin Bibiang Francis, je suis informaticien développeur web professionnel. Je suis le promoteur du réseau social ClubSoukoul. Je suis originaire de la région du Sud Cameroun en particulier de Kribi. Concernant mon parcours, après l’obtention de mon Bac D en 2011  je me suis inscris en informatique de gestion à l’institut samba supérieur à Yaoundé parcours qui a été sanctionné par un BTS en 2014. Et en novembre 2016,  j’ai  mis ClubSoukoul en ligne.

Quand avez-vous décidé de vous lancer dans cette aventure ? Quel a été le déclic ?

J’avais décidé de me lancer dans cette aventure en juin 2016. Ce qui m’a emmené à mettre cette plateforme sur pied, c’est que j’avais constaté qu’il n’existait pas vraiment au Cameroun et en Afrique une plateforme permettant  aux étudiants de s’entraider en groupes et en temps réel.

Parlez-nous de ClubSoukoul…

Mon projet se nomme ClubSoukoul. C’est un réseau social de partage de connaissances et d’entraide entre étudiants de divers horizons. ClubSoukoul  permet ainsi  aux étudiants de travailler ensemble à travers des clubs suivant  plusieurs disciplines scolaires, ceci afin d’améliorer leurs résultats scolaires.

Quelles sont les défis qui vous avez où que vous rencontrez dans votre parcours ?

Mon défi principal c’est de permettre aux maximum possible d’étudiants de s’inscrire sur cette plateforme afin d’en  tirer profit.

On a vraiment l’impression que créer sa start-up aujourd’hui est plus simple qu’à l’époque de nos parents. Qu’en pensez-vous ? Qu’est ce qui a changé ?

Je crois pour ma part que c’est plus facile de créer une startup-up de nos jours qu’à l’époque de nos parents, car actuellement les domaines se sont tellement diversifiés et avec les progrès du web. Ainsi,  la connaissance de l’entreprenariat est plus ouverte à tous afin de bien développer une idée d’entreprise.

Selon vous, quelles sont les prérequis pour être entrepreneur dans le contexte socio-économique camerounais ?

 Il faut avoir une idée porteuse ;  il faut disposer d’un registre de commerce.

Une anecdote marquante de votre parcours d’entrepreneur …

Je ne m’en souviens plus vraiment.

Où est-ce que vous vous voyez dans 5 ans ?

Dans 5 ans je me vois PDG de ma propre entreprise ClubSoukoul.

Si on devait mettre en lumière une autre start-up ou initiative camerounaise actuellement, selon vous ce serait laquelle ? Pourquoi ?

Ce serait  Traveler du camerounais  Achiri Arnold Nji,  car elle a une idée innovatrice pour la société camerounaise.

Quel est le top 3 des applications mobiles ou de bureau que vous utilisez actuellement ?

Le top des 3  applications de bureau que j’utilise présentement sont : Skype, Yahoo Messenger et Photoshop

Si vous étiez un plat camerounais, ce serait lequel ?

Je n’ai pas vraiment un plat préféré camerounais car j’aime toutes les nourritures de mon pays.

Un mot pour la fin … un message à l’endroit de la jeunesse camerounaise !

J’encourage juste les jeunes camerounais à croire en eux et d’oser quelque soit leur domaine de compétence.

Auteur : Dickson

Je fais partie de la Génération Androïde donc jamais sans mon phone. All les days, je jongle entre les fonctions de mélomane, d'internaute et de noctambule. En résumé, je suis un camerounais déjà avancé !