Il s’appelle Ernest Chi « The Taxi photographer »

Ernest Chi est un photographe camerounais qui compte 8581 abonnés sur sa page Instagram « The taxi photographer ». Sa particularité, ce sont les photos qui mettent en scène la société dans toutes ses réalités quotidiennes.

À la base Enest Chi qui est plus connu sous l’appellation de « The Taxi photographer » est un ingénieur en génie mécanique. Mais sa passion pour la photographie va prendre une place importante dans sa vie. Son espace d’expression se trouve dans les villes, les quartiers, la population, les paysages touristiques et bien d’autres sujets intéressants qui sont susceptibles de capter l’attention de son objectif. Avec le temps, il est devenu un chasseur d’images, un historien des temps modernes grâce à la photographie. Il suffit juste d’un clic pour que chacune de ses photos suscitent des émotions diverses.

Tout est fait avec spontanéité, c’est d’ailleurs ce qui fait la particularité des scènes de vie qu’il a réussi à capter. Pour donner le meilleur rendu possible, il scrute chaque détail avant de rendre une image immortelle. On retrouve par exemple une photo d’une vendeuse de beignets, les chauffeurs de moto taxi, la richesse architecturale des villes, des couchers de soleil saisissants. Le tout dans un décor visuel impressionnant. Sa gestion de la lumière apporte à ses clichés un léger côté dégradé. D’une photo à une autre, il parvient à faire voyager les gens dans son univers. De les présenter ce qu’ils ont l’habitude de voir, mais d’une autre manière. Un véritable travail d’artiste que Ernest Chi partage aujourd’hui à travers les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram.

Pourtant, tout a commencé pour lui dans un taxi. Ernest Chi utilisait au départ son téléphone portable pour filmer à travers les vitres chaque lieu où il se trouvait. Un jour, en vérifiant sa galerie photos, il a été surpris de voir le nombre de photos qu’il avait pu prendre. Mais ce qui a le plus attiré son attention c’est que, sur chaque photo, il y avait cette présence des cadres de portières qui apparaissent et ceux-ci apportent une touche particulière aux photos. À force de s’émerveiller sur ses clichés, c’est de là que le nom « The taxi photographer ».