Il a fallu du temps … #MboaTape

La musique urbaine camerounaise prend son envol. Finis le temps où on assimilait le rap à la musique de voyous, à des gens qui n’ont pas réussi au school*. Finis aussi le temps où on posait ses punchlines sans identité, sans personnalité. A l’image des Naija*, le hip hop camerounais met un peu de racines dans ses rimes. Un peu de « roots » et beaucoup d’originalité à la sauce kmer*, c’est ça qui est la vérité.

Alors imaginez des musiciens entrain d’évoluer chacun dans sa bulle, entrain de fabriquer le hit de demain, le son qui fera le buzz. Non cessez d’imaginer, Mboa Urban Music a réalise votre rêve, notre rêve: réunir sur une mixtape le meilleur de l’afropop, du hiphop et du rnb camerounais actuel, je dis bien CAMEROUNAIS pas les choses que les gars sing* souvent au kwatt* là comme s’il était en Mbeng (je lap* heiin, les gars battez-vous mais soyez original).

Pour revenir à cette mixtape.  Non mais allo ! allo les gars ! C’est comme si tu disais que tu aimes la musique urbaine kmer et tu n’as pas le Mboatape volume 1 ! Allo ! Courez vite télécharger ça ici http://mboatape.mboaurbanmusic.com/  c’est njoooooh* n’ayez pas peur ! Comme vous aimez souvent pleurer le ngueme* là c’est gratuit le tour ci.

Non mais Mboa Urban Music a fait fort réunir au même endroit Jovi aka le monstre, Stanley Enow de « hein père », Reniss de « afrikan luv », Dareal de « jackpot », Veeby mon spécial coup de cœur découverte (non la go a une voix et un flow oh la la la ), Zayox de « bangando » tu sens que lui-même c’était un autre bangando, black triangle Africa (aiiiee bb je t ya mo ooh ) et les nombreux autres talents …

C’est clair on n’est pas encore sorti du tunnel, mais on aperçoit clairement la lumière et le chemin à suivre. Un seul mot … « Keep calm and be Mboa »

Traduction

School : école
Naija : nigérien
kmer : camerounais
sing : chanter
kwatt : quartier
Lap : rire
njoooh : gratuit
nguémé : galère, manque d’argent