IL EST MIDI, AU MENU : LE TAP’S - Auletch

IL EST MIDI, AU MENU : LE TAP’S

Publié le 22 juillet 2014, par Frank Parlé

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C’est l’histoire d’une journée pas comme les autres …

11H00 : Tu es chez toi dans une galère pas potable. Tu consultes le calendrier everytime : Hum ! La fin du mois est encore loin hein ! Ta conseillère bancaire t’a déjà call deux fois dans la semaine, tu wait ton virement avec la rage seulement. Tu as déjà tellement bipé le pater que dès que tu t’approches de ton phone ça compose une fois son number seul.

11H05 : On dit que l’ennui donne la faim ! Tu te connectes sur Facebook pour tchatcher un peu. Chance, ta copine est connectée. Tu l’atalaku pour voir si elle a déjà cook, en feintant que tu veux came pour réviser avec elle. Ndem ! Elle te dit qu’elle comot tchop avec ses copines dans un resto. Tarif : 15 euros la salade. Hein père ! Tu fais genre tu as même déjà mangé, une autrefois peut-être, alors que ton ventre gronde.

11H10 : Un combi du pays se connecte.

Combi : Ao presi ! Il n’y a pas un « western » là ?

Tu le centa genre : “mon petit, on cotise pour back au pays faire le boucan. Gars, un mbenguiste ne baisse pas la garde.”

11H15:Auletch publie un plat de brochettes avec les missolè . Tu clique : j’aime. Tu ask qu’on send ta part. Tu send même ton adresse. Les letchois commentent “lol”, alors que toi tu es sérieux tsuippp. Tu te déconnectes.

11H20 : Tu comot de ta chambre. Toutes les chambres de la résidence sont lock. Tu entends les marmites bouger chez ton voisin white, mais aucune odeur ne s’échappe. Soit il cook, soit il wash les plats. Mais aucune chance de faire le ndock, l’autre jour, il t’a ndem le sel.

11H30 : Tu take le métro pour go chez ta tante mbenguiste pas loin de chez toi.

11H40 : Quand tu arrives, au menu c’est Nothing. Elle n’est pas encore back du work. Wandaful !

11H50 : Tu back chez toi bredouille. En marchant tu croises un « vendeur de maïs ». Tu te rapproches, tu ya : « maïs 1 euro ». YEUCH !  Tu aspires l’odeur njoh et tu go.

12H00 : Tu arrives chez toi ton ventre chante toujours. Tu fouilles tes placards et tu tombes sur le sauveur, le messi : un nerveux tapioca. Un bol du sucre, citron, arachides, tu dam les bêtises et ton ventre chante maintenant : Alléluia.

Auteur : Frank Parlé

Le gars du parlement, le parlementaire, l'élu du village de Banaloba. Ce que je vois je djoss, ce que je ne vois pas, je djoss quand même. Viens attacher ma bouche.