Féminisme : un message poignant d'un internaute à l'endroit des femmes africaines - Auletch

Féminisme : un message poignant d’un internaute à l’endroit des femmes africaines

Publié le 24 juillet 2017, par Au Letch

feminisme

Mes sœurs d’Afrique noire j’ai un message pour vous.
Il fut une époque où les femmes n’avaient pas le droit à l’éducation, au vote, de choisir leur mari, de monter à cheval, de choisir le nombre d’enfants qu’elles voulaient, de faire de la politique, de travailler même, de s’habiller comme elles voulaient, les hommes décidaient de tout et elles n’avaient pas leur mot à dire. Ceci était due à leur dépendance à l’homme pour leur survie. Une femme avait besoin d’un homme pour la nourrir, la loger, lui offrir de la sécurité etc. Une des bases du combat féministe était de libérer les femmes de cette dépendance à l’homme afin de les mettre au même pied d’égalité dans la société. Pendant des centaines d’année des femmes se sont battues pour établir cette égalité, et elles y sont presque. La révolution industrielle a beaucoup aider dans ce combat. Le travail est devenu de moins en moins pénible et de plus en plus intellectuel et l’homme à perdu l’argument qui justifiait sa primeur dans le monde du travail : sa force physique. Aujourd’hui les deux sexes sont pratiquement à armes égales dans le milieu professionnel.




Chance, ou plutôt « malchance » pour les femmes d’Afrique noire elles n’ont pas eu à mener ce combat depuis le début. Elles ont hérité gracieusement de ces libertés gagnées péniblement par les femmes occidentales avec l’avènement de la colonisation. Je dis « malchance » parce que le fait de ne pas s’être battues pour ces libertés a pour conséquence qu’elles n’en connaissent pas la valeur. Personne ne leurs a expliqué tout ce qu’il a fallu faire comme sacrifice pour qu’elles aient le droit d’aller à d’école, de travailler et de décider de leurs vies, donc sans s’en rendre compte elles ont des comportements qui font reculer ce combat de plusieurs années. La femme Africaine grandit en apprenant qu’un vrai homme c’est celui qui peut s’occuper d’elle, l’entretenir financièrement. Ceci n’est pas le fait de la pauvreté comme certains veulent le croire parce que la pauvreté touche les deux sexes. C’est juste une mauvaise éducation. C’est un phénomène qui affecte également le comportement des hommes car aujourd’hui dans les sociétés modernes Africaines le jeu de séduction de l’homme est surtout une démonstration de son pouvoir financier. Ce n’est plus je t’aime mais c’est je peux gérer tes besoins financiers, et ça marche. A tel point qu’un Africain qui invite une fille occidentale au restaurant est déstabilisé au moment ou elle insiste pour partager la facture: elle vient de tuer son seul argument de drague.
Donc mes chères sœurs quand vous vivez sous les joutes des hommes vous ne faites que démontrer que vous ne méritez pas ces libertés et que vous êtes inférieures à eux. C’est pour ça que les hommes ne vous le diront jamais mais ça nous arrange énormément de gérer vos besoins quotidiens quand on a les moyens de le faire, même si on fait souvent semblant de se plaindre (j’ai trahis).
Essayez de mériter toutes les libertés auxquelles vous avez droit. Il y a un long combat qui vous précède.

 

Auteur : Herbert Sigha