Écoutez "Barbie Black", le nouvel EP lumineux de Oloo

Écoutez « Barbie Black », le nouvel EP lumineux de Oloo

Publié le 20 septembre 2019, par Mota__Savio

Avec « Barbie Black », Oloo revendique une introduction au Makossa Cosmic, une formule singulière, quelque part à la croisée de la néo-soul et de l’afro-trap UK.

Avec des talents tels que A.N.G, le beatmaker le plus chaud de Londres, ou le surprenant Bobbi Zion au mix et au mastering, le lumineux « Barbie Black » pose les bases d’un rythme auquel nous devrons nous conformer : le Makossa Cosmic. C’est également la première fois que Oloo publie un projet 100% dédié à ce rythme dont elle parle tant. Deux mois après le premier extrait, « Mary Na John » accompagné d’un clip qui décrit bien l’esprit du Makossa Cosmic, Oloo offre six chansons qui mélangent délicatement le Makossa avec des influences soul, Afro trap UK et afro tropicale.

Chanteuse franco-camerounaise influencée par Francis Bebey, Nina Simone, Grâce Decca ou encore Sade, Oloo utilise  la langue française avec talent, mais chante majoritairement en langue Duala. D’une voix profonde, elle se frotte à des thématiques qui lui sont chères, comme la question de l’affirmation de soi, les épreuves de la vie amoureuse et la foi dans un amour universel triomphant de toutes les peurs et blessures.

Arrivée en France, après une enfance passée au Cameroun, elle commence à rédiger des poèmes dès l’adolescence et s’oriente plus tard vers des textes intimistes au verbe acéré. En 2010, elle entame son parcours musical, d’abord en tant que choriste pour le guitariste et chanteur camerounais Franck Biyong (elle est présente sur l’album Ki I Ye Yi, 2012), puis après un passage dans un groupe de reprises funk et soul, elle intègre brièvement la formation reggae Jah Prince & The Prophet en 2016. Aujourd’hui, elle nous introduit dans son univers à travers « Barbie Black », un EP autant original qu’interrogateur.

Auteur : Mota__Savio

Mollah, moi je suis Africain hein ! Camerounais et fier de l’être. Team: Vert-Rouge-Jaune ô Bosso. Internet ma muse, je n’oublie pas pour autant le ndolè et les missolè de mes ancêtres. Bref, je suis un gars comme vous : Un gars « connecté ». Hein ! Mollah