DOMAF 2019 : Une nouvelle vision de l’art africain
Après le Douala Hip Hop Festival, place maintenant au DOMAF qui prône la valorisation de la diversité de l’art africain.

Ça y est, la page du Douala HIP HOP Festival est maintenant tournée. Après le changement survenu au niveau de l’ancienne appellation du festival par celle du DOMAF (Douala Music’Art Festival), qui se positionne dorénavant comme le grand marché de l’art en Afrique Centrale, c’est maintenant autour du lieu de célébration du festival de changer de destination. Durant huit éditions, c’est le Stade Soppo Priso et le parc des princes de Bali qui servaient d’espace d’accueil aux différents festivaliers du Douala Hip Hop. Pour cette nouvelle ère qui s’ouvre avec le DOMAF, la tradition ne sera pas respectée, place à un nouveau terrain d’expression.
Avec cette nouvelle appellation, le DOMAF veut marquer une véritable rupture avec le Douala HIP HOP Festival. Sa nouvelle orientation en dit long sur son futur champ de bataille. Impulser une véritable dynamique pas seulement dans la musique urbaine, mais aussi dans l’univers de l’art contemporain en Afrique et au Cameroun en particulier. En donnant la visibilité à ces artistes dont le talent n’est pas très souvent mis en avant, afin de profiter de cette plateforme pour partager leur savoir faire avec le public. Mais aussi, d’encourager ce public à consommer les produits locaux. Ceci passera bien évidement par les expositions d’art, les ateliers et bien d’autres activités qui graviteront autour de l’évènement.
C’est donc sous le signe de l’ouverture que le DOMAF prendra son premier envol. Pour cela, plusieurs artistes et musiciens sont attendus dans les différents espaces qui sont déjà réquisitionnés pour célébrer cette belle fête de l’art. Esplanade carrefour Bonamoussadi, la galerie Doual’Art et l’Institut français de Douala. Trois lieux bien connus des populations qui seront en l’espace de moins d’une semaine, l’objet de toutes les attentions. Le public n’a qu’a bien se tenir, car il vivra des moments inoubliables qui ne se racontent pas, mais qui se vivent, et il en sera ainsi pour le DOMAF.
Charly ngon
Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch
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