Culture et Légendes : A la découverte de lieux historiques de Bonanjo à Douala

Culture et Légendes : A la découverte de lieux historiques de Bonanjo à Douala

Publié le 4 novembre 2016, par Charly ngon

Considéré comme le centre administratif de la ville de Douala, Bonanjo regorge de nombreux sites touristiques hérités de l’époque coloniale. Lesquels augmentent son attractivité et font de la ville économique l’un des lieux les plus prisés des visiteurs. Voici à travers l’aventure de deux globetrotteurs, le paysage touristique de ce lieu particulier.

Ateba :  Yo mola on dit quoi nor ?

Elong :  Père je suis-là, je suis a Doul

Ateba :  Je sens qu’a l’heure ci, le munyengue sera de taille.

Elong :  Yep, mais avant j’aimerai go a bonanjo visiter les lieux de mémoire

Ateba : Gars mola lep moi ton modèle des muna for capo la. Ca me sers a quoi nor ?? Ça change ma life ?

Elong : C’est vrai tu as peut-être raison, mais on go quand même regarder après on back

Ateba : Ohh mola moi je n’ai pas le rond pour tes ways la

Elong : Père laisse je gère

Ateba : Oh mon ndolè toujours en action, bon on commence où ?

Elong : Par la pagode

Ateba : Quoi ?? Père easy avec des gros mots

 

La pagode

pagode

Ce nom a été donné  par son caractère architectural particulier composé d’une succession de toitures. Louis Ferdinand Céline écrivain français, lui donna aussi ce même nom dans un de ses romains intitule « Voyage au bout de la nuit »  ou encore appelé maison des rois parce que c’est à cet endroit que vécu la dynastie des rois Bell. Il fut construit en 1905 par le roi Auguste Manga Ndumbe, malgré l’usure du temps il continue a dominé tout fièrement le quartier administratif. L’histoire raconte que le balcon situe au sommet du palais était le lieu privilégié du roi lorsqu’il convoquait une réunion ou prenait la parole devant son peuple.

Mais ce lieu royal aujourd’hui est occupé par des sociétés étrangères faisant le transport maritime. L’entrée principale est occupée par un restaurant qui porte le nom de palais, ou les visiteurs peuvent déguster les mets locaux.  Certaines émissions télé sont réalisées sur ce lieu, de même que des clips vidéos certains artistes de musiques urbaines.

 

Ateba : Yo mola c’est la patte de l’histoire, bon on peut go tchop au resto nor ??

Elong : Ya man toi aussi stay cool, toi-même tu sais que le plat là-bas ça donne pas le lait

Ateba : On fait how ??

Elong : Wait on continue seulement de dangwa, la visite n’est pas finie

Ateba : On go où maintenant ?

Elong : Regarde juste à coté, vers la cour d’appel, c’est aussi un monument important

Ateba : Yeuch mola toi aussi, un vieux bâtiment comme ça ?

Elong : Allons d’abord voir au lieu de crier comme une vieille mère

 

Le palais de justice

palais de justice de douala

Construit entre 1930 et 1931, ce fut l’un des tout premiers palais de justice formel construit par l’administration coloniale allemande. C’est la dorénavant que se passait les jugements coutumiers, loin des palais comme avant. Les chefs Duala occupaient la fonction de juge coutumier pour le compte de l’administration colonial et pour laquelle ils recevaient une rémunération. Et leur compétence se limitait aux fautes mineures, à des peines de prison ne dépassant pas six mois et a infliger des amendes a hauteur de 100 mark maximum. Mais lorsqu’il s’agissait d’une peine capitale, seuls les droits civils et pénaux allemand avaient force de loi. Plus tard à la suite de certaines réorganisations administratives faites par le colon, les chefs perdent leur pouvoir au niveau de la gestion de la justice et ils ne manquent pas de le  faire savoir. Et dans l’optique de retrouver ces privilèges, ils mettent sur pied des tribunaux coutumiers clandestins.

Aujourd’hui comparé à certains bâtiments de l’époque coloniale qui sont utilisés à d’autres fins, l’ancien palais continue de jouer toujours son rôle. Mais seulement il a été transformé en cour d’appel du littoral, et abrite de nouvelles extensions vers l’arrière du bâtiment principal.

 

Ateba : Ayo badeee !!!! Donc c’est ici que les pères là avec leur sanja (pagne traditionnelle)  jugeaient les gens ???

Elong : Yep tu as tout compris, bon allons faire un tour au resto de MAMA TE maintenant !

Ateba :  Voilà alors où je te yamo mola

 

Affaire à suivre …

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch