Compte rendu de la conférence de presse portant sur la présentation du label Hope Music Group

Le 28 décembre, la vallée Bessengue se donnait des allures du centre ville de Douala. A l’Hôtel Lewat où se déroulait la conférence de presse du label Hope Music Group, les médias étaient au rendez-vous pour écouter la présentation tant attendue de ses services, le bilan de ses activités qui à en croire Philippe Nkouaya, CEO de HMG, est « positif de sa création jusqu’à nos jours » et enfin les futurs projets . 

Fondé en 2012, Hope Music Group est devenu aujourd’hui l’un des acteurs leaders des maisons de disques et d’entertainment en Afrique francophone. Le label se différencie des principaux acteurs du marché par sa spécialisation dans des domaines d’expertise précis, sa capacité d’innovation, ainsi que son approche novatrice. Philippe Nkouaya nous explique les différents services développés au cours des dernières années : « Nous avons la distribution physique et la distribution digitale. A travers nos différents partenaires dans le monde et au Cameroun, nous continuons chaque d’année d’offrir aux artistes la possibilité d’avoir leurs musiques disponibles sur des plateformes légales et dans des points physiques. Ensuite nous avons la synchronisation, les droits voisins, et en parallèle, nous travaillons aussi sur des contrats de branding, sponsorship, endorsement deals, ambassadeurs de marques, des live-events. En gros, Hope Music Group propose une formule à 360 degrés en fonction des besoins des artistes et des producteurs. »

En 5 ans, Hope Music Group s’est donc spécialisé dans des domaines intimement liés. Le digital, le marketing des marques et le développement artistique complété par d’autres branches telles que la production, la synchronisation, et la gestion de droits. Winnie Kamdem, responsable marketing et partnership dresse le tableau des réalisations. « En termes de personal product, nous l’avons fait avec Dynastie Le Tigre dans le clip « Sur le mur de mon cœur » avec Tecno Phantom, en termes de live-events, les Featurist ont travaillé avec Tradex,  et en termes d’offres premium, en fin d’année 2016, des compilations étaient sponsorisées et offertes par les boulangeries Saker et Bold Make Up ». Tenace, la jeune femme poursuit en ces termes. « Cette année en termes de branding, Kayla Lis était l’égérie de Bold Make Up cette année, Sonya Kay est l’égérie de ValClair, une marque d’eau minérale naturelle ».  « Mais chez Hope Music Group le plus important c’est de faire en sorte que les artistes représentent des marques non pas seulement camerounaises mais africaines et internationales » conclue t-elle.

Son de cloche identique chez le responsable du département synchronisation et publicité, Adams Vessah. « Nous travaillons avec des agences e communication pour proposer des musiques camerounaises qui s’adressent aux spots camerounais afin qu’il ait une adéquation car plusieurs musiques utilisées renvoient aux musiques occidentales. Nous travaillons déjà avec Cledley Productions qui a produit Minga et la cuillère cassée. Nous distribuons les musiques de ce film sur toutes les plateformes de téléchargement légal ». 

De bonne augure pour un label qui accorde également de l’importance aux questions liées à la gestion des droits d’auteurs (auteurs et compositeurs) et droits voisins (producteurs, artistes, interprètes, musiciens). Ce qui conforte à l’idée que Featurist, Yvich, Dynastie Le Tigre, Michael Kiessou, Joel P, Fanicko, J-Rio, Andy Jemea fassent partie de leurs différents catalogues. De divers artistes, de différents bords, qui ont rejoint l’écurie en plus du partenariat en 2015 avec Sony Music, l’un des trois Majors de la musique dans le monde, et The Othard. Un accord qui a permis de tripler l’offre, le catalogue et d’accroître considérablement les revenus de Hope Music Group.