Ce qu’il faut savoir sur l’origine du nom Kekem

Ce qu’il faut savoir sur l’origine du nom Kekem

Publié le 16 novembre 2021, par Charly ngon

Le nom Kekem découle de la réponse donnée par les populations Mbo’o aux autorités à la suite d’un décret fixant leur rattachement à la subdivision de Bafang.

Kekem

Située sur l’axe routier Douala-Bafoussam, la localité de Kekem a été érigée en commune le 26 décembre 1962. Elle s’étend sur une superficie de 400 km2, avec une population multiculturelle. La ville regorge de plusieurs atouts économiques dont la principale est l’agriculture. Les voyageurs de passage dans cette ville, ont fait du marché de Kekem, plus connu sous le nom de petit Nkam, leur lieu de prédilection pour se ravitailler en produits divers. Mais aussi, manger quelques mets du terroir qui font la popularité de cet espace commercial très connu des habitués en attendant reprendre le chemin du voyage. Kekem, c’est aussi l’histoire d’une communauté qui s’est levée comme un seul homme pour s’opposer à une décision de l’administration qui allait contre leurs intérêts.

La commune de Kekem telle qu’on la connaît aujourd’hui portait avant le nom de Bayon, plus précisément Njoin Mbon qui se traduit par le pays des Bayons qui habitaient là-bas. La zone était habitée principalement par les populations Mbo’o bien avant l’arrivée des autres communautés. Lorsqu’en 1927, l’administration coloniale par décret, fixe le rattachement des Mbo’o de la rive gauche du Nkam et les Bayons de la subdivision du Moungo vers Bafang, les populations montent au créneau pour s’y opposer farouchement. Alors pour faire entendre leur point de vue, elles se sont exprimées en disant « kem, kem » en langue local, ce qui veut dire « non, non ». C’est ainsi qu’à partir de ce refus, le nom Kekem a été adopté. Une décision motivée par la volonté de protéger leurs terres qui étaient convoitées pour leur fertilité.

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch