Ce qu'il faut savoir sur les étapes de la dot chez les Bamoun

Ce qu’il faut savoir sur les étapes de la dot chez les Bamoun

Publié le 2 février 2022, par Charly ngon

On vous a parlé des étapes de la dot chez les Bassa, puis celle des Bafia. Today nous allons vous montrer comment la dot se pratique chez les Bamoun.

Mariage, Bamoun

Les Bamoun ont su rester fidèles à leurs us et coutumes sans pour autant changer les fondements mis en place par leurs ancêtres. Pas de demande des montants ou encore des cadeaux hors de prix, juste une cérémonie modeste. La dot comme tout leg ancestral en pays Bamoun est organisée dans le strict respect des normes traditionnelles. Celles-ci se déclinent en quatre étapes que voici.

Yuen Ndap

C’est la première étape communément appelée le toqué la porte. Ici le futur gendre va d’abord à la rencontre de sa future belle-famille. Il va se présenter comme celui là qui sera dorénavant avec leur fille. C’est moment important, car il permet aux deux familles de se connaître afin d’éviter les mauvaises surprises comme le lien de sang et autres. Une fois ce premier contact validé, les deux tourtereaux peuvent donc exhiber leur relation au vu et au su de tout le monde.

To nda shi

Cette deuxième partie est facultative. Une fois que la belle famille a donné son accord, le futur et sa famille sont libres d’apporter les cadeaux. C’est l’étape où il vient vraiment demander la main de la fille. Même si la cérémonie reste symbolique, certains beaux-fils offrent plus de cadeaux sans la demande de la belle famille juste pour montrer qu’ils sont capables comme on dit au kwat.

Piche lam

On entend par cette expression la demande en mariage. Cette troisième étape, c’est un peu le grand oral. Rendu donc à cette phase, le beau fils doit convaincre sa belle famille. Il doit montrer qu’il sera un véritable chef de famille avec des valeurs. Pour l’aider dans cette démarche, il est accompagné par un membre de la famille. Le choix de ce dernier n’est pas fait de manière hasardeuse, car ce dernier doit avoir une bonne maîtrise de la chose traditionnelle. Les échanges se font exclusivement en langue maternelle, un exercice qui permet aux deux familles de sceller leur alliance.

Kout Lam ou encore La’a yam

Ce sont deux expressions qui veulent dire la même chose malgré leur différence. Le premier veut dire attacher le mariage et le deuxième passer le mariage. Cette dernière étape est synonyme de celebration du mariage. Elle est pratiquée dans une mosquée pour ceux qui sont d’obédience musulman et à  l’église pour les chrétiens.

Source : Tam Tam du Mboa

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch