Ce qu’il faut savoir sur le « Monpu Ngu », le symbole de la diversité du peuple Bamoun
Le « Monpu Ngu » est une tunique royale qui est confectionnée avec les plumes d’oiseaux. Elle représente toutes les communautés du Noun qui sont sous l’autorité du roi.
À l’époque où les guerres tribales étaient encore les seuls modes de domination d’un peuple sur un autre. La plupart des rois à la tête du royaume Bamoun à l’exception de quelques-uns s’étaient toujours arrangés à faire agrandir leur territoire en employant cette méthode. Chaque fois qu’un peuple était annexé, celui-ci se soumettait et se mettait au service du nouveau roi. Le territoire étant devenu grand, puissant et riche par sa diversité, il fallait un objet qui allait valablement représenter toutes les composantes du royaume Bamoun qui était sous la domination d’un seul roi. C’est ainsi qu’on a pensé à la fabrication du « Monpi Ngu ».
Tenue de cérémonie exceptionnelle, le « Monpi Ngu » de par son apparence atypique représente tous les peuples conquis autrefois qui forme aujourd’hui le royaume Bamoun. L’ensemble est recouvert d’une grande quantité de plumes d’oiseaux qu’on trouve dans le département du Noun. Le vêtement symbolise le pouvoir du roi sur l’ensemble de ses sujets. C’est d’ailleurs la raison d’être de son appellation qui veut dire en français « Manteau du pays ». Cette tunique est portée par chaque nouveau roi le jour de son intronisation. À la sortie de la forêt sacré, c’est avec cet habillement qu’il est présenté pour la première fois à son peuple.

Source : Time news
Le port du « Monpi Ngu » se fait en principe une seule fois dans la vie. Mais il peut arriver des situations particulières où le roi est emmené à porter cette tenue traditionnelle plus d’une fois. C’est le cas notamment du roi Njimoluh Seidou qui l’a porté deux fois, puis son fils sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya qui l’a fait trois fois. Une fois porté, le « Monpi Ngu » est rangé précieusement dans le musée du palais où les visiteurs peuvent l’admirer.
Charly ngon
Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch
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