Cameroun : 10 jeux d’enfance que vous n’êtes pas prêts d’oublier (Part 2)

Cameroun : 10 jeux d’enfance que vous n’êtes pas prêts d’oublier (Part 2)

Publié le 21 février 2017, par Mota__Savio

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Hé aaah !!! En évoquant la belle époque la dernière fois, plusieurs souvenirs sont remontés à la surface. Oui l’enfance c’était quand même quelque chose hein ! A tel point que nous avons décidé de faire une 2ème partie de jeux toute aussi chargée d’émotions que la 1ère.  Donc laissez d’abord le bavardage là. Lisez plutôt…

1-« Ali baba » : C’est par ça qu’on commençait. « Ali baba ali baba comment s’appelle celui-ci ? Policier ». « Ali baba ali baba comment s’appelle celui ci ? Bandit ». Dès que c’était fait, bandit-policier pouvait donc commencer…

2- « Bandit-policier »: Le but du jeu était juste de dire « Je t’ai tué, je t’ai tué ». Après avoir visionné le dernier film américain au vidéo-club, on fabriquait les pistolets avec les feuilles de nos cahiers. On courait dans tout le kwat en criant « Tôh, Tôh, Tôh» genre le bruit du fusil nor. En réalité le bruit de la bouche. Dès que les balles touchaient quelqu’un, il tombait vraiment comme un mort hein !

3-« Arrache-arrache »: C’était le jeu des gros mangeurs. On arrachait la tchop à tout moment. Manger ou pas, ce n’était pas le problème de quelqu’un. Tu boleh le work à la piaule. Tu montes buy tes beignets-haricot-bouillie. Dès que la rémé servait, on entendait seulement vlan !!! Pépito était déjà passé. Tu pouvais parler ? N’est-ce pas c’était la règle du jeu ? Ça devenait intéressant quand l’un ne voulait plus jouer et l’autre en redemandait encore. C’était les problèmes jusqu’à.

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4-« À la ronde poulailler » : « À la ronde poulailler écartez, à la ronde poulailler écartez. » Mollah, celui qui tentait de ne pas bien écarter se retrouvait seulement au sol. Il fallait bien arrêter l’autre pour bien écarter afin que le cercle et surtout le jeu soient sucrés…

5-« Billes « : « Je t’ai foiré ». C’est la phrase qui revenait sans cesse. Un muna est là, il ne work pas mais il te parlait de foirage. Tu wanda ? A l’époque, on jouait les billes de 2 façons.

  • Coup-Lé : C’est-à-dire qu’on jouait pour foirer l’adversaire. Toutes les billes au pot devaient partir. Les bata-titi pouvaient tuer quelqu’un.
  • Coup-essai : C’était un peu comme un match amical. On joue mais on ne foire pas vraiment. La malchance c’était quand, un grand-frère qui ne voulait rien comprendre signait sur toi. « Péri-frère, y a pas de coup essai. Foiré c’est foiré. »

6-« Ma grand-mère est malade au dos » : « Ma grand-mère est malade au dos. C’est ce que le docteur a dit. Youpi youpiyoupi ha hou. Youpi youpiyoupi ha hou. Le matin à 6h et demi. Nous prenons un petit déjeuner. Youpi youpiyoupi ha hou » Une grosse blague cette affaire. On n’y comprenait rien. Le plus important était de chanter si fort que même la grand-mère en question vienne jouer avec nous.

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7-« Coca cola » : Voici une dinguerie qu’on aimait. A ce qui paraît, ça n’avait rien à voir avec la société là. Pour nous quoi dedans ? On chantait quand même  « Coca coca cola. Marianne Marianne La belle. Willy Willy le fou. Attention, il arrive. La personne qui sera éliminée… » Mollah, la suite là était difficile ooooh.

8-« Passer Pompon » : L’idée était de se regrouper en ouvrant et en fermant. Les portes bien sûr. Ah c’est la chanson qui était bien. « Passez pompom les carillons les portes sont ouvertes, passer pompom les carillons les portes sont fermées ».

9-« Cartes » : Que ce soit le check-games, le 8 américain. C’était toujours chaud ! La tcham, les pleurs, la cosh. La mater d’un kombi qui venait le chercher au jeu parce qu’il n’a pas balayé la maison. C’était ouf ! Les parents n’aimaient pas ça (Même aujourd’hui). Pour eux, c’était comme ça qu’on se formait pour être un bandit. Mollah, il ne fallait même pas tenter de s’expliquer devant les vieux. Une seule phrase. « Je dis hein les enfants ci ! Vous jouez déjà le jambo ? »

10-« Goli-Goli » : Entre nous c’était juste pour se chatouiller. On avait rien à faire de la nourriture que maman avait cook. Les muna se chatouillaient. « Goli-goligooli. Mama a préparé quoi ? Le riz. Avec quoi ? La sauce. Quelle sauce ? La sauce d’arach…et (hihihihi) ».  Ça finissait toujours en rires… Une vraie folie en tout cas.

Vous même vous voyez nor. Les jeux là faisaient bouger jusqu’à. Complétez seulement en commentaires…

Crédits Photos : Kassoum_Kone

Auteur : Mota__Savio

Mollah, moi je suis Africain hein ! Camerounais et fier de l’être. Team: Vert-Rouge-Jaune ô Bosso. Internet ma muse, je n’oublie pas pour autant le ndolè et les missolè de mes ancêtres. Bref, je suis un gars comme vous : Un gars « connecté ». Hein ! Mollah