Cameroonian Cultural Network : présentation d’une nouvelle plateforme en charge de la promotion culturelle au Cameroun

Les hommes de médias ont assisté hier à l’Institut Français de Douala à la présentation d’une nouvelle plateforme culturelle dénommée « Cameroonian Cultural Network ».

S’achemine-t-on vers une nouvelle ère dans l’organisation des événements culturels au Cameroun ? C’est ce qu’on peut croire à la fin de la conférence de presse organisée hier à l’Institut Français de Douala. Emmenée par un collectif de structures culturelles basées au Cameroun qui ont été sélectionnées, ladite rencontre avait pour objectif de présenter aux hommes de médias en charge des questions culturelles, une plateforme digitale mise sur pied pour remodeler la gestion des événements culturels au Cameroun, mais aussi la prise en charge des artistes.

La plateforme en question se nomme le Cameroonian Cultural Network ( CNC). Bénéficiant d’un appui financier de l’Union Européenne, cet organe nouvellement constitué a pour mission de faciliter aussi bien aux organisateurs de spectacles, qu’aux artistes une meilleure visibilité voire une situation meilleure. Entre autres de leurs missions, assurer la promotion des artistes et de leurs œuvres au Cameroun, ainsi que la diffusion, la production de toutes les disciplines artistiques qu’on trouve sur l’ensemble du territoire et enfin, mettre en place un véritable réseau qui puisse permettre à chaque intervenant de la chaîne culturelle de bien se déployer.

Cette approche nouvelle demande cependant un temps de rodage avant de bien décoller. C’est le plaidoyer défendu par Charles Kamdem, promoteur de la plateforme CLAC à Yaoundé et membre de l’organe. « Le projet du Cameroonian Cultural Network ( CNC) est encore à la phase expérimentale. Nous avons besoin de l’apport de tout un chacun, en particulier des médias culturels qui doivent nous accompagner dans le relai de l’information », fait-il savoir. Un point de vue largement partagé par les autres membres qui composent le  CNC à savoir Martin Ambara, Kiki Elamé, Hassan Njoya, le représentant l’Institut Goethe et celui de  l’Institut Français du Cameroun. Déjà à pied d’œuvre, il est prévu une quarantaine de représentations dans quatre villes du pays avec dix artistes qui font partie des différentes disciplines de l’art. Les détails de cette tournée seront bientôt dévoilés sur le site du  Cameroonian Cultural Network.