Imbolo Mbue s’attaque à la pollution dans son nouveau roman

Plus de quatre ans après la sortie de son ouvrage à succès « voici venir les rêveurs » qui a été l’une des surprises littéraires en 2016. De par son histoire qui portait sur l’immigration, la découverte d’une nouvelle culture… Imbolo Mbue fait une sorte de continuité dans son nouveau roman intitulé « Puissions-nous vivre longtemps ». Un point de vue pas du tout anodin à y regarder de près, car sur le fond il y a bien un lien subtil. Son premier roman était consacré à l’aventure d’un couple qui va s’installer en Amérique. Aujourd’hui, il est question d’une jeune fille qui rentre des États-Unis pour lancer un mouvement de changement. Voici ce que dit le résumé.

Depuis l’arrivée de Pexton, une multinationale américaine venue exploiter du pétrole sur leurs terres, les habitants de Kosawa, en Afrique, vivent un enfer. Les fuites ruinent les récoltes et les enfants meurent les uns après les autres d’avoir bu de l’eau polluée. Après des années de mépris, une révolte des villageois se termine dans un bain de sang, attirant l’attention des journalistes du monde entier. Pexton propose alors aux enfants de Kosawa de partir faire des études aux États-Unis. C’est le cas de Thula, jeune fille timide et brillante dont le père est mort lors des affrontements. De là-bas, elle dirige la lutte de ses anciens camarades restés à Kosawa et, dix ans plus tard, rentre au pays, déterminée à mener la révolution et à faire changer les choses.

Même si l’imagination n’est jamais loin de la réalité, cet ouvrage d’Imbolo Mbue va encore une fois de plus surprendre les lecteurs par sa trame.

NB: Le livre sera disponible à partir de février