Awa Blaise : ce réfugié de la crise anglophone vient de créer son entreprise de fabrication mécanique

Awa Blaise : ce réfugié de la crise anglophone vient de créer son entreprise de fabrication mécanique

Publié le 17 août 2021, par Charly ngon

Sans moyens financiers, mais prêt à réaliser ses rêves, Awa blaise crée la surprise en dévoilant le nom de son entreprise. Le jeune entrepreneur qui vit aujourd’hui dans la ville de Douala en tant que réfugié de la crise anglophone partage également son savoir faire avec d’autres jeunes de son âge.

 

« Une vision sans action n’est qu’un rêve. L’action sans la vision ne mène nulle part. Une vision accompagnée de l’action peut changer le monde », cette citation de Loren Eiseley résume en un mot l’état d’esprit d’Awa Blaise. À peine la vingtaine sonnée, le jeune homme nourrit un ardent désir de voir ses rêves devenir une réalité. Le chemin est encore loin pour lui, mais il s’accroche à sa foi. Depuis la première vidéo où le monde entier découvrait ce jeune réfugié de la crise anglophone faisant la démonstration du fonctionnement des camions miniatures qu’il a fabriqués de ses propres mains. L’autodidacte n’est pas resté les bras croisés, au contraire, il est passé à une autre étape bien plus importante vers l’aboutissement de ses objectifs.

Awa Blaise

Sans aucunes notions de base dans la création d’entreprise encore moins dans la gestion, mais évoluant naïvement tout en se fiant à son intuition. Le jeune homme assume aujourd’hui sans complexe sa casquette d’entrepreneur. Un tournant décisif qu’il vient de franchir avec la création de son entreprise qu’il a surnommé Chi Style Company. Même si celle-ci n’a pas encore un véritable statut juridique, au moins sur la forme, c’est déjà un signal fort que lance ce jeune compatriote. Après avoir connu l’horreur, Awa Blaise a su rebondir. C’est exemple de persévérance et de résilience dans un environnement entrepreneurial complexe où pour qu’une étoile brille, cela demande beaucoup de sacrifices. Même si cela va prendre du temps, le plus important, c’est l’acte qu’il vient de poser. Cette première pierre marque ainsi les débuts d’une société tech qui compte offrir à l’avenir ses services non pas seulement au Cameroun, mais aussi au reste du monde.

Awa Blaise

Comme dit l’adage, qui veut aller loin ménage sa monture. En bon visionnaire, le petit génie a réuni pendant ses vacances de nombreux jeunes. Le but de cette rencontre était de former ses jeunes dans la fabrication des engins miniatures et d’accentuer leurs compétences dans le domaine de nouvelles technologies. Grâce à ce partage de connaissances, Awa Blaise est en train d’anticiper sur le déficit en main d’œuvre qui pourra se poser au moment où il lancera ses activités. Doucement mais sûrement, son rêve prend forme, sa petite équipe de production se met en place de jour en jour. Ce n’est pas encore assez, il le sait. Il espère seulement que d’ici là, il pourra trouver un financement conséquent pour passer à la phase de production en grandeur nature de ses maquettes.

Source : Entrepreneur avant 30 ans

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch