Au Cameroun, Bakwa Magazine veut donner un coup de pouce à l’activité de traducteurs

Au Cameroun, Bakwa Magazine veut donner un coup de pouce à l’activité de traducteurs

Publié le 2 août 2019, par Charly ngon

En partenariat avec l’université de Bristol, Bakwa Magazine lance un appel à candidatures aux traducteurs ou non du Cameroun pour un atelier de formation.  

L’activité de traducteur est plus que jamais sollicitée. Avec raison, aujourd’hui, il est difficile en l’état actuel de donner le nombre exact de traducteurs littéraires qu’on rencontre au Cameroun. Mais ce sur quoi l’on peut-être sûr, c’est qu’ils ne sont pas nombreux. Considéré comme l’orphelin de la littérature, le métier de traducteur littéraire ne court pas les rues. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette précarité. Pourtant, il est un maillon essentiel dans la promotion littéraire. Conscient de son importance, Bakwa Magazine en partenariat avec l’université de Bristol veut créer un cadre normatif pour les traducteurs camerounais à partir d’un atelier de formation. Bakwa Magazine vient de trouver peut-être un début de solution afin de  permettre aux traducteurs camerounais de vivre pleinement de leur activité. Cet appel à candidatures lancé avec l’appui de l’université de Bristol, est destiné dans un premier temps aux traducteurs des deux sexes, puis pour ceux qui sont passionnés par cette activité. L’atelier sera dirigé par des traducteurs littéraires reconnus mondialement. Les candidats retenus bénéficieront de leur expertise à travers une série d’activités pratiques au cours de laquelle, ils vont apprendre comment aborder une traduction en fonction du genre et de style d’une œuvre. A la fin de l’atelier, chaque candidat sera sous la supervision d’un traducteur expérimenté qui va l’accompagner dans un exercice de traduction  d’une des nouvelles sélectionnées à l’Atelier Bakwa pour jeunes écrivains.

NB: La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 30 août 2019, pour plus d’informations se renseigner ici.




 

 

 

 

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch