Arielle kitio, la première africaine à remporter le Prix Margaret

Arielle kitio, la première africaine à remporter le Prix Margaret

Publié le 19 avril 2019, par Charly ngon

Ouvert cette année au continent africain, le prix Margaret a été décerné à la camerounaise Arielle kitio.

Le digital en Afrique n’est plus une affaire d’hommes, il est aussi celui des femmes. Malgré un pourcentage inférieur de femmes qui évoluent dans ce secteur, comparé à celui des hommes, il y a tout même de quoi se réjouir pour celles qui y excellent. C’est l’objectif du Prix Margaret, qui à travers son comité d’organisation à décider de promouvoir cette année les femmes africaines. Réuni donc le 17 avril 2019, lors de la journée de la femme digitale, le jury dudit évènement,  a remis à l’informaticienne camerounaise, Arielle kitio le prestigieux Prix Margaret.

Ce prix donne aujourd’hui à Arielle kitio, plus de légitimité dans le travail qu’elle mène au quotidien pour aider les couches défavorisées à s’approprier l’usage des nouvelles technologies. Mais plus encore, elle devient un exemple pour la jeunesse africaine. Aujourd’hui à 26 ans sonnés, la jeune femme peut être fier du parcours qu’elle a entamé jusqu’ici avec sa Start up Caysti. Lancée en 2017, la Cameroon Youth School Tech Incubator (Caysti) accompagne les enfants et surtout les jeunes filles africaines à la pratique du codage et à la robotique.

Arielle Kitio a tout d’un génie. La reine du code comme on l’a surnommé, décroche à 15 ans son baccalauréat de série C avec la mention. Admise à l’université de Yaoundé I, elle va obtenir une licence en informatique, puis un master en informatique Option Cloud Computing sous la tutelle de l’Institut National Polytechnique de Toulouse en France. Grâce au logiciel « AbcCode » qu’elle a mis en place, le futur docteur en génie logiciel, veut faire du code un instrument de travail pour toute l’Afrique.

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch