Alain Christian Mpako dénonce les dangers de l’alcoolisme dans « Ivresse »

Alain Christian Mpako dénonce les dangers de l’alcoolisme dans « Ivresse »

Publié le 17 décembre 2018, par Charly ngon

L’écrivain explore les ravages de l’alcoolisme dans la société avec l’adaptation musicale du poème « Ivresse ».

Capture d’écran youtube/ Adaptation musicale du poème « Ivresse »

C’est une première  dans l’univers littéraire au Cameroun, de voir un ouvrage qui fait pratiquement l’objet d’une oeuvre musicale. Depuis la sortie de son premier recueil de poèmes intitulé «  MoN’oZ », Alain Christian Mpako s’est lancé dans une série d’adaptations musicales de certains poèmes tirés de son livre. Pour ceux qui L’ont déjà lu, ils ont surement été émerveillés par les trois  premières adaptations  des poèmes « deuxième vie », «Le rapport » et « Mort-né ». Aujourd’hui, il nous présente « Ivresse ».

Le poème « Ivresse » tiré de son ouvrage «  MoN’oZ », est un cri de détresse pour dénoncer les ravages de l’alcoolisme non seulement dans un couple, mais aussi dans la vie de tout individu. Assurant lui-même la mise en scène,  Alain Christian Mpako a sollicité dans le jeu d’acteur la participation de Roger Brice Sobgo qui campe le rôle du mari attentionné, qui à cause de son addiction à l’alcool, entraîne sa famille dans la misère. Dans le rôle de l’épouse, la ravissante Nsang Dilong, victime collatérale des maltraitances de son mari, doit subir, malgré elle, les Bastonnades, le viol, les querelles, les odeurs nauséabondes, et tout un tas de choses mauvaises.

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Un single fort évocateur. Pour Alain Christian  Mpako, « Ivresse est un peu mon enfance, ma mémoire silencieuse et douloureuse. C’est un poème que j’ai écrit en revêtant chaque mot de souvenirs d’antan». Une manière pour le poète d’essayer de guérir  les blessures béantes  qui lui ont été infligées par les conséquences de l’alcoolisme. On comprend finalement à souhait pourquoi le prolongement de ses poèmes, du livre vers les adaptations musicales répondent à un besoin de restitution des expériences personnelles. Et comme il l’aime bien souvent le dire, «  MoN’oZ , c’est un peu de moi, beaucoup de vous».

On look le way !




 

 

 

 

 

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch