5 choses que les camerounais doivent retenir du dernier clip de X-Maleya « Ta fille n'est pas ta femme »

5 choses que les camerounais doivent retenir du dernier clip de X-Maleya « Ta fille n’est pas ta femme »

Publié le 4 octobre 2019, par Charly ngon
Source: capture d’image Youtube

Depuis la sortie du dernier clip de X-Maleya « Ta fille n’est pas ta femme», le public ne se lasse plus de le suivre. Le vidéogramme a déjà enregistré plus de 292 891 vues sur Youtube. Et si la chanson fait autant de bruits, c’est en grande partie à cause de la thématique abordée : le viol. Une réalité qu’on a tendance à ignorer, pourtant la société camerounaise en souffre pleinement; femmes et enfants sont victimes. Voici donc cinq choses que les camerounais doivent retenir de ce clip.

1-X-Maleya a choisi une thématique qui est d’actualité : le viol

C’est aussi ça le rôle de l’artiste, interpeller la société. Mais le tour-ci hein, Roger, Auguste et Hais ont vraiment faire fort, ils ont tapé là où ça fait mal. Oui, vraiment très mal, parce que à cause du viol, on est loin d’imaginer le nombre de personnes qui ont vu leur vie être détruite. Et au Cameroun, le viol est entrain de prendre des propositions très inquiétantes. On a même l’impression que c’est devenu un fantasme pour certaines personnes ou encore une maladie pour d’autres qui ont déjà fait des victimes. La situation est très alarmante.

2-X-Maleya chante pour Amina, la petite fille violée

Le fait de donner le nom à la victime, c’est une manière de nous faire comprendre que, Amina représente toutes les filles victimes de viol. Ça peut-être une fille qu’on croise dans la rue, notre sœur, notre tante, qui est victime d’agressions sexuelles sans qu’on ne soit au courant. C’est aussi une façon de faire comprendre que, les femmes ne sont pas les objets sexuels, ce sont des être humains, avec leur sensibilité que nous devons protéger.

3-X-Maleya évoque aussi le silence complice

Oui, on le sait, très souvent on connait qui est le violeur, mais pour de nombreuses raisons, on préfère taire son identité. Dans certaines familles, c’est le père qui viole ses enfants sous le regard impuissant de la mère, parfois, c’est un oncle qui viole ses nièces, ou encore une personne respectable bien connue. Les gens préfèrent se taire parce que la personne incriminée a un pouvoir financier ou les gens ont peur de jeter la honte dans la famille.

4-X-Maleya parle aussi de la peur des victimes

La plupart du temps, les personnes victimes d’agressions sexuelles ont peur de s’exprimer, elles se sentent coupables. De peur d’être stigmatisées, certaines préfèrent subir le viol parfois au péril de leur vie. Elles se disent que personne ne va les comprendre, et c’est malheureusement ce qui arrive souvent. Comment trouver le courage de dire à sa mère ou encore se confier  à une amie qu’on est victime d’agressions sexuelles de la part de son géniteur ou d’une tierce personne.

5-X-Maleya exhorte aux victimes d’agressions sexuelles de dénoncer leurs bourreaux

C’est là la plus grande difficulté des personnes victimes d’agressions sexuelles ; trouver la force de s’exprimer. De dénoncer leurs bourreaux. On a peut-être l’impression que cela est facile, mais ce n’est pas le cas. Parce que pour les victimes, elles imaginent le regard que les autres porteront sur elles dorénavant. Mais, elles doivent aussi savoir que, le fait de rester silencieuses n’arrange en rien leur situation, autant mieux s’exprimer pour arriver à tourner cette page douloureuse de leur vie, et trouver toute la force nécessaire pour reprendre le contrôle de celle-ci.

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch