2 astuces pour faire face à son deuil - Auletch

2 astuces pour faire face à son deuil

Publié le 21 novembre 2023, par moafembe

Parce que la mort n’arrête pas l’amour KEULION , tu resteras à jamais dans nos cœurs. Nous porterons ton œuvre.

Cet article s’adresse à tous ceux qui ont perdu un être cher et ne savent pas comment avancer; poses toi et prends 2 secondes pour souffler parce que je know que tu en as besoin , nous sommes en famille!

Faire face à la mort, voilà une chose à laquelle, tôt au tard, nous sommes tous confrontés. Accepter la perte d’une personne est une épreuve très difficile et faire son deuil n’est pas quelque chose de naturel. Cette épreuve demande un vrai travail sur soi, il faut du temps et le chemin à parcourir se fait en plusieurs étapes. Le deuil est un processus, rien de moins. C’est le nom que l’on peut donner au travail à faire pour accepter la situation et rebondir.

Même si chaque personne est unique et vit son deuil à sa manière, il existe cinq étapes qui permettent de faire le bilan et traverser la période douloureuse sans perdre ses repères:

  • Le déni : C’est un refus de la réalité, une sorte d’auto-défense. La personne qui a perdu un être cher proteste devant la réalité difficile et tente de la nier, elle ressent comme un grand vide. On ne se rend pas vraiment compte de ce qu’il se passe pendant cette phase. Après le choc passé, l’évidence va de nouveau s’imposer. Cette étape ne dure souvent pas très longtemps, quelques jours seulement.
  • La colère : La mort semble incompréhensible. Plus la mort est inattendue ou les liens avec la personne disparue étroits, plus le sentiment d’injustice peut être intense. Cette étape est difficile à dépasser et on se pose des questions sans réponse claire, du type ‘Qu’ai-je fait pour mériter cette situation ?’, ‘Pourquoi nous a-t-il quitté ?’ La personne endeuillée cherche un coupable, cette forme d’agressivité a besoin de s’exprimer et la charge émotionnelle doit être allégée. L’entourage de la personne a un grand rôle à jouer lors de cette étape, être réconforté apporte un grand bien.
  • Le marchandage : On parle aussi de négociation. On voit apparaître à cette étape une nouvelle forme de refus de la réalité mais tout à fait différente du déni. La personne endeuillée élabore un scénario basé sur l’imaginaire pour intégrer ce qu’il s’est passé, on peut par exemple l’entendre dire ‘ si elle était encore avec nous, tout serait différent’. La personne essaie d’améliorer ce qui a été vécu pour déculpabiliser, elle peut exprimer des sentiments négatifs, on considère souvent que c’est à cette étape que l’on commence à remonter la pente.
  • La dépression : Bien souvent la personne endeuillée traverse une phase de dépression. On peut observer un repliement sur soi, du chagrin et du découragement. La personne a réalisé la perte de l’être et les conséquences directes lui apparaissent : existence d’une solitude future, difficulté financière, … Surmonter cette phase de dépression est plus facile lorsqu’on est bien entouré.
  • L’acceptation : La perte est enfin acceptée, la tristesse est toujours présente mais la vie semble reprendre son cours et la personne endeuillée a trouvé un équilibre de vie, elle a réorganisé sa vie. On s’autorise enfin à vivre en l’absence de la personne, les émotions peuvent parfois ressurgir mais elles restent contrôlables.

Voici quelques  astuces qui permettent de vivre son deuil :

  • 1 Se laisser du temps : dans notre monde actuel où tout va toujours vite, on ne sait plus toujours être patient, et pourtant, il faut savoir laisser du temps au temps. Se débarrasser de la souffrance demande du temps et le processus de guérison est également un long cheminement. La perte d’un être cher est un vrai chamboulement et retrouver un équilibre de vie sans la présence de cette personne se fait pas à pas.

  • 2 Communiquer : Il est important de ne pas rester isolé, s’enfermer dans la solitude est nocif en période de deuil, on peut trouver du réconfort ou discuter auprès des personnes qui connaissait le défunt. Exprimer ses émotions et dialoguer rend le chagrin partagé et moins difficile à porter. Si besoin, la personne peut également envisager de trouver du soutien auprès de groupes ou de personnes ayant subi un deuil ou encore s’adresser à des spécialistes, médecins ou psychologues.