10 choses à éviter lorsqu’on vit toujours chez les parents

10 choses à éviter lorsqu’on vit toujours chez les parents

Publié le 5 mars 2018, par Sandrine Mireille

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La piaule des parents c’est notre  first  lieu d’habitation. Il est donc normal qu’on se dise aussi que c’est notre piaule. Sauf que les parents ne se cachent pas souvent pour le faire savoir « ici c’est ma maison, celui qui ne veut pas se plier à ma discipline, il sort, il va chez lui ». Au Letch, on comprend et on vous propose une liste de 10 faux ways que les munas font et qui énervent les parents. 

 

1- Refuser de faire les petits travaux de la maison :  Pour les parents qui ont plusieurs mouna, c’est une potentielle main d’œuvre à la piaule pour faire ce qu’ils call « les petits travaux » : casser le bois, aller bock les dames-jeannes d’eau à 5 kms de la maison, aller bock le nkwa xxl du market quand la mater back… Sauf qu’il y’a toujours certains mouna qui sortent du ventre avec leur spirit à part. Ils think que le work-là nooor c’est pour les autres, eux ils sont seulement là pour accompagner dans le processus de tchop. Une situation que certaines maters acceptent souvent si ce dernier porte le nom d’un membre de sa famille. Ce qui bring le plus souvent des tensions, heureusement que le pater est là pour remettre les choses à l’ordre en disant : « hooo toi-là qui je jongle pour laver les assiettes, vas me laver çà dans les 5 min qui suivent et dépêches-toi ». Cette gestion en grand  du pater rétablit le calme et les grimaces des autres ne se font pas attendre « bleuuuurk, tu croyais quoi ? qu’il y’a les gens ici pour manger et d’autres pour travailler non ? Assia  ».

2- Prendre les choses sans permission : S’il y a bien une chose qui rend le plus souvent difficile la vie en communauté, ce sont les ways du genre prendre la chose de l’autre sans permission.  Qui n’a jamais voulu use en cachette  le dernier parfum  de sa mère qui sent bon là jusqu’ààààà, un parfum qu’elle achète en faisant une bonne comptabilité sur l’argent des rations. Tout ça pour qu’on dit « humm, comment tu sens bon aujourd’hui comme-ça ? » toi-même, tu confirmes avec un petit sourire en coin, merde les gens sont courageux ici dehors. Le pb arrive quand la rémé découvre ton système 4-4-2  sur son parfum. Mollah, tu vas gérer le retour une place, c’est le jour là que tu comprendras pourquoi ton père dit souvent que la bouche de sa femme peut donner l’AVC a un bébé de six mois.

3- Sortir sans demander la permission : C’est dans les gènes des êtres humains de yamo défier l’autorité, demandez un peu à Adam si vous le voyez de vous expliquer ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden. Toi-même tu vas confirmer l’autre-ci. Sauf que lorsque tu stay chez les parents, il y’a les règles à respecter comme au commissariat. D’ailleurs c’est la raison pour laquelle le couvre-feu existe, sauf qu’ici tu as run en sous-marin, même le chien qui aime aboyer « hou hou hou » ne t’a pas vu. En backant, tu es obligé de johnny comme un chat qui fantasme sur la souris qu’il va tchop au petit déjeuner  c’est-à-dire très doucement de peur qu’on tue ton charisme en te demandant « je dis heiiiin, qui marche là dehors ? » tout cela avec la voix qu’il faut.

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4- Rentrer à des heures où les chauves-souris sortent de leurs trous : Il faut tell la vérité, tout le monde aime come out hors de la piaule même si c’est seulement pour aller tcha le sel chez la voisine ou pour aller prendre une chez tchamba le barman en regardant le classico real Madrid- Barça et profiter des commentaires du match. D’ailleurs les passionnés du ballon savent qu’il n’est pas bien de voir ce genre de match seul. Sauf que quand tu sors comme ça, tu as tendance à t’oublier, tellement les commentaires sont mooh,  le son cogne dans tes tympans, l’ambiance est maniaka. Si tu rencontres alors les potes, asssh c’est la chimpatte, tu peux même back comme-ça  à 3 heures du matin comme les blagues. Entretemps, c’est la panique général à la piaule, le cœur des vieux surtout des maters qui begin à lancer  le S.O.S partout, le cœur commence à faire « kip, kip, kip, kip »,  le pater lui est déjà parti nang de from, il te wait seulement le matin comme Jet Li dans les films d’arts martiaux chinois. C’est là que tu comprends que tu n’es pas chez toi !

5- Rentrer pinté comme une abeille : Quand les enjoy te tcha, parfois tu forget d’abord le contrôle. Si tu es avec un ami du vin, il peut arriver que tu boives plus que de raison, à ce moment quand tu rentres, tu noumba tellement mauvais que tu peux faire la compétition avec le camion d’hysacam. Parfois, c’est le bavardage des vieux qui te dessoûle qui te voient à ce moment comme un déchet.

6- Refuser de donner le respect aux anciens : Quand on est mbindi, les parents en général nous apprennent à être polis, courtois bref à être un bon enfant. Mais en grandissant, ces habitudes se perdent parfois. Un mouna peut back sans saluer les gens notamment les panchos de confiance de son pater. Le vieux ne dit rien. Il plie seulement le petit doigt dans son cœur, il te calcule quand  tu cames ask un way. Du coup, tu entends « Edimo, pourquoi tu ne salues pas les gens quand tu rentres ? L’enfant-ci fait comme sa mère… » Car pour le pater, tu l’affiches devant ses potes, il ne faut pas qu’ils croient que son mouna a été mal éduqué.

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7- Marcher avec les gens qui ont l’air louche : Le type de personne avec qui l’on traite attire parfois l’attention de nos parents, de plus en plus. Quand un parent ya que son mouna waka avec des gars qui ont la tête des tireurs de ndjap  ou des gos à la moralité douteuse, sa paix est finie à la maison. On organise les réunions familiales sur lui, on l’affiche chez les amis, on le look comme un faux billet de 10 kolo, car selon eux « qui s’assemble se ressemble », tu vas alors entendre : « Si je vois encore tes bandits d’amis-là ici, toi et moi dans la maison-ci, tu vas me dire si c’est toi qui portes le pantalon ici… »

8- Le type de personne qu’on veut épouser : C’est bien connu, les parents ont toujours un type de personne idéal qu’ils veulent qu’on épouse, chez les gos, le futur mari doit être beau, avoir un bon work, avoir  bien les do, être un dangereux faroteur ah oui, oui, oui s’il est aussi de la même tribu, white ou métis c’est pas mauvais heiiin, on prend avec 2 mains. Chez les  djos, la nga doit être mooh, elle doit work, avoir les do, être gentille, aimer la famille, venir aider la future belle-mère à la cuisine, de temps en temps faroter … sauf que ce n’est pas toujours ce type de personne voulue qu’on bring aux parents et ouiii, parfois c’est tout le contraire qui se passe. Ceci bring parfois de sérieux matters entre les mouna et les parents au point où ceux-ci ne se joss par moment pendant des années. Ils forget que ce n’est pas eux qui vont live  avec la personne mais leurs mounas.

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9- Le choix de la carrière professionnelle : Les parents aiment bien crier partout « Mon fils, ma fille est commissaire, gendarme, médecin où même banquier(e) ». C’est gratifiant pour eux ! Rares sont les parents qui vont encourager leurs mouna vers des métiers peu conventionnels. Père on le senta en lui disant : « pardon, passes là- bas avec tes choses-là, au lieu de chercher le travail comme les autres, tu viens parler d’entreprendre, ne parles même plus jamais de ça ici. Depuis qu’on entreprend dans ce pays on est où avec, nous sommes obligés d’attendre 2035 pour voir les choses et je ne serais plus là, pardon ne me fais pas douté de ma paternité ».

10- Acheter une voiture : Pour les parents, le mouna c’est le mouna heiiin. Il ne faut même pas penser qu’on a grandi, ngang. Quand un mouna think qu’il doit déjà s’émanciper en buyant par exemple une voiture, il est vu en général comme un enfant qui veut briss trop vite, très souvent on lui ask que : « Tu es pressé pour aller où ? Gardes l’argent-là, tu achètes le terrain avec… ». Ils oublient que les choses changent, les embouteillages aussi changent car c’est un genre-là de came au work en retard surtout que le matin, il faut discuter les takech avec les perica des lycées et collèges. Pour ne rien arranger, les chauffeurs ne privilégient que les périca des lycées et collèges car eux ils font le plein direct. Quand tu veux  donc buy ta bunya, on te do les pbs. Gars buy ton caisson, la vie c’est un tour. Dionc !

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Auteur : Sandrine Mireille

Une fille Bio ; pure et black avec un zeste d'humour et d' intelligence. Observer les gens et les ways de la société afin de tirer des conclusions. Internet ma seconde passion. Je suis au calme dans ma tête.