10 arguments qui témoignent du « vivre ensemble » au Cameroun - Auletch

10 arguments qui témoignent du « vivre ensemble » au Cameroun

Publié le 23 mai 2018, par Nyemson

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Mollah, malgré les problèmes que connaissent les camerounais, le Cameroun reste l’un des pays les plus pacifiques en Afrique. Si certains kongosseurs disent le contraire, c’est qu’ils n’ont pas encore bien waka au Mboa. Au Letch, cette tranquillité se dévoile principalement en 10 points.

Source : Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique 237 / Facebook

1. La cohabitation ethnique : Comme on djoss dans les livres d’histoire, le Cameroun était une poussière d’états indépendants, tous assoiffés de conquêtes. Pourtant, plus de 200 ethnies vivent depuis plus de 50 ans en cohabitation pacifique, si bien qu’on assiste de plus en plus à des mariages mixtes. Ne vous fiez donc pas aux koshs sur les Bamilékés et leur amour pour les dos ou de l’ivresse incontestée des Bétis et encore moins de la méchanceté des bassas. Au fait, la vie au Mboa c’est net comme le benskin. Ça chauffe, ça gueule, mais ça passe.

2. Pas de discrimination professionnelle : Si certains continuent aussi de think que les entreprises camerounaises souffrent de tribalisme, c’est qu’ils ne connaissent pas le Benam. Par définition, le benam est la profession des benskineurs du Cameroun. Déjà plus de mille employés sans casques, répandus sur le territoire nationale, tout y est permis sauf le tribalisme. Du coup, pas besoin d’une recommandation, ni des attestations telles que le permis de conduire. Dion, savoir conduire aussi importe peu, seule l’arrivée compte. Cela dit, pour faire partie du corps, il suffit d’avoir : une moto, d’un blouson (sale de préférence) et prêter serment de toujours fuir Awara.

3. Ici, c’est le régime de la tolérance : Mollah un pays c’est sa Constitution et ses lois qu’il faut respecter. Pourtant au Cameroun, en plus de ça, il y a la tolérance. La négociation est un autre principe fondateur du Mboa. Peu importe le matter que tu as avec ton bailleur, ton voisin, awara ou un mbéré. Si tu know tôpô, tu t’en sors. A ton avis, tu crois que les vendeurs de Ndokoti s’imposent comment ? C’est que les camerounais sont de bons jongleurs et les autorités, très compréhensives. Mais comme on djoss, c’est à une condition, il faut parler la même langue hein, sinon c’est le ndem.



4. Mise en valeur des langues locales et nationales : Le vivre ensemble au Camer se nyè aussi par la volonté des camerounais de bush les langues vernaculaires voisines. Ne fais pas l’erreur today de parler bassa à ton frère du letch en croyant que tu es discret. Les gars vont vous ya très mal. Et puis avec l’institutionnalisation des langues vernaculaires, par le Ministère de l’enseignement de base, même les foulbés comprennent déjà le Duala. N’en parlons plus pour les langues officielles du pays (français et anglais), dont les promotions s’expriment à travers les stars de la musique urbaine 237. Dans l’industrie musicale du Camer, les lyrics du francanglais s’imposent comme une nouvelle mode.

5. L’afritude par et pour les camerounais : Mollah il faut savoir que les tribus camerounaises sont souvent représentées par des codes vestimentaires propres à leur culture. Mis à part les évènements traditionnels, today, il est difficile de savoir qui est qui. Les codes vestimentaires ont brisse à un level où un Ewondo porte le kabangondo, ou qu’un maka attache aussi le sandja. L’unité de cette diversité se retrouve bien confinée dans le new style que les gars call l’afritude. Demandez à Soh Cameroun, combien de demandes saturent sa boite mail…

6. Le trop plein d’églises : Laissons que oohh il y a trop d’églises de réveil ou que oohh elles font le business. Si on met les ways là de côté hein, mine de rien on s’accorde tous à dire que le Cameroun est un pays de paix. Procédons par syllogisme… wait disons plutôt par raisonnement (Sinon on va perdre le gens ici). L’église promeut le ndolo, or si on a flop d’églises, il y aura plus d’amour pour autrui. Bon, dans la pratique ça traine encore un peu, mais on observe quelques balbutiements chaque dimanche avec les chrétiens qui prient pour le maintien de la paix au Mboa. Et ça, ce n’est pas rien.



7. Plus de blagues que d’insultes : Parfois des insultes s’assimilent à des salutations « How nor mboutman ? ». Mais ne vous arrêtez pas sur les mots. Les camerounais ont le sens de l’humour. Sur les réseaux sociaux, on commente, on like, un évènement mais les koshs visent surtout à corriger les mœurs comme on djoss au school, afin d’atteindre la catharsis. D’ailleurs, on reconnaîtra à Maalhox d’avoir vulgarisé le mot MOUF et à Moustik Karismatik de préciser que « Mouf n’est pas une insulte, c’est le mot qui vient après qui est une insulte ». Quoiqu’il en soit, au pays, MOUF est devenu en soit, un sigle qui signifie : « Mouvement Of Union Force ».

8. C’est la faute du coach : Les camerounais sont des fiers supporters de leur football. C’est dans cette même discipline que tu nyè un vrai brassage culturel. Un bami qui joue avec un douala et un kirdi qui centre pour un bikele etc. Bon, le matter c’est quoi ? Quand un joueur marque c’est la joie de tous les camerounais, mais encore plus de la tribu en question. Mais quand ça ham hein, regardez bien qui se fait expulser… le coach. C’est de sa faute, on ne discute pas avec vous. Attention, pas que les camerounais soient racistes hein, c’est que le yamo de son frère passe avant tout Mollah. Ça s’appelle de la solidarité.



9. Le devoir à la solidarité : Dans all les kwatts du Mboa, les camerounais savent se serrer les coudes. Wait voici quelques exemples. En cas de vol, la vindicte populaire. (Que l’on condamne) Lors des scènes de ménage dans les kwatts, séparation des conjoints par le voisinage. Pour les coups de gueule entre deux djombas, un public garanti. Mieux encore, au Mboa, les camerounais savent prendre soin des enfants d’autrui. D’ailleurs il y a un dicton qui dit : « L’enfant que tu accouches n’est plus le tien. C’est l’enfant de tout le monde ».

10. La diversité de la gastronomie : Le vivre ensemble n’a pas de prix au Cameroun, ni même un goût. C’est un mélange de saveurs épicées de culture aux arômes diverses. Depuis quand on va dans les tournedos, restaus sans trouver un plat de ndolè ? Impossible ! Même à baham le plat est reconnu Mollah. Quand il s’agit du water fufu and eru alors hein, même les bétis se penchent au feu de bois. Parce que la tchop est plus qu’une simple alimentation, c’est le kiff symbolique des camerounais. Un moyen parmi tant d’autres de rester soudés.

Et vous qu’est ce qui vous rend fiers d’être camerounais ?



Auteur : Nyemson

Mbom! Le Social media c'est ma famille. Multidimensionnel, ton voisin le plus proche au letch c'est moi. You do your ways, i share it for all le moto, #aucalm.