#ConnaitTonPays : L'histoire de la réunification du Cameroun

#ConnaitTonPays : L’histoire de la réunification du Cameroun

Publié le 11 mai 2017, par Charly ngon

La marche vers la réunification du Cameroun, n’a pas été un long fleuve tranquille. Des hommes et des femmes ont donné leur vie, non pas pour écrire leur histoire, mais celle d’une nation unifiée. Chacun dans son domaine, à poser les jalons de ce qui fait notre fierté, en même temps notre orgueil. Par devoir de mémoire, et en prélude aux festivités devant marquer la 45efête de l’unité, nous allons partager avec vous les portraits des personnalités qui ont œuvré pour ce symbole. Mais aussi les monuments qui rappellent chaque jour aux uns et aux autres le long chemin parcouru. Pardon les politiciens en puissance restez dans vos meetings, ici on parle seulement d’histoire. Nous allons commencer par le symbole même de cette réunification : Le monument de la réunification.

Monument de la réunification

Monument de la réunification

C’est tout un symbole de la réunification du Cameroun. Au départ de sa création, un concours national et international lancé par l’ancien nkunkuma du letch Ahmadou Ahidjo. Le but est de recruter, un artisan talentueux capable de concevoir un monument qui va toujours rappeler aux jeunes générations, l’histoire de la réunification du Cameroun. La chance fait souvent les choses ici dehors, c’est finalement la maquette du camerounais Gédéon Mpando qui va être retenue. Chance ou pas, ce qui est sûr lorsqu’on regarde le résultat de ce travail aujourd’hui, on ne peut qu’être heureux.

Dans ce chef d’œuvre, il va être assisté par le père jésuite Engelberg Mveng et d’un architecte français nommé Salomon. Le monument est une œuvre composite. Le premier représente un vieillard qui porte cinq enfants, et tient dans son bras une torche illuminée en direction du ciel. Ce qui symbolise l’espoir. L’interprétation qu’on donne à tout cet ensemble est que, les vieux sont gardiens de la tradition. En tant que tels, ils doivent accompagner, guider, transmettre aux jeunes des valeurs nobles. Ces enfants représentent la diversité culturelle sur laquelle, l’on doit bâtir le socle de notre unité. C’est-à-dire hein, si un letchois va à Douala, Yaoundé, Dschang, ou chez les Mofu, il doit se sentir chez lui peu importe son origine ethnique.

Le monument principal quant à lui représente deux serpents. Qui, parcourant deux chemins opposés se retrouvent en un point culminant. Cette symbolique, représente le Cameroun anglophone et francophone réunifié. Mais au-delà de cette symbolique, il nous interpelle sur le bien-fondé de considérer nos divergences comme des forces. Des atouts qui nous permettent de nous démarquer des autres, les fans des lions indomptables en savent quelque chose non ?

Lorsqu’en 1972, le Cameroun fédéral devient un Etat unitaire. Le monument est érigé au quartier Olédzoa, plus précisément sur le plateau Atemengue. Se dressant avec fière allure, le monument impose son respect à quiconque le traverse ou l’approche. Tout comme la tour Eiffel de mbeng, le monument attire de nombreux touristes, pas que des étrangers, mais aussi des letchois qui veulent connaitre l’histoire de la réunification du kamer. Tout autour du monument, certains services à valeur ajouté sont proposés aux visiteurs : les tee-shirts portant le dessin du monument, le monument en miniature et l’irrésistible photo de souvenir pour finir en beauté. Le monument de la réunification, n’est que l’expression commune des peuples francophones et anglophones de vivre dorénavant ensemble. Mais pour que se vivre ensemble soit effectif, des hommes ont été aux manettes des grandes négociations pour aboutir à un consensus. C’est le cas de John Ngu Foncha. Personnage clé qui fera l’objet de notre prochain article.

Source : www.etudiant-ados.com

 

Auteur : Charly ngon

Molah ne te fie pas à mon name, je ne suis pas un mbenguiste, je suis du bled comme toi. Les hauts et les bas sont notre quotidien, donc ne fia pas c'est entre nous quoi ... comme au letch