Les 10 types de clients que l’on rencontrait dans un cybercafé

Les 10 types de clients que l’on rencontrait dans un cybercafé

Publié le 10 mai 2017, par Mota__Savio

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A l’époque, pour se connecter à internet au Cameroun, on allait presque tous au cybercafé du coin. C’était presque devenu une activité de Bôbô. J’avoue que c’est toujours le cas aujourd’hui mais avec l’avènement des smartphones la culture internet entre petit à petit dans les mœurs camerounaises. Même les maters ont déjà des comptes facebook.  Today nous allons revenir sur les profils atypiques des personnes qui fréquentaient les cybers…

AULETCH-CYBER-CAFE-2017

 1- Le novice : C’était sa première fois au cyber. Il entrait, payait et demandait le temps au gérant. Arrivé devant sa machine, le gars d’autrui ne savait pas quoi faire. Pourquoi ? Il ne connaissait même pas allumer l’ordinateur. Weeeh c’est moi qui vous dis non…En bon camerounais, il faisait comme ci…alors qu’il pouvait simplement demander comment faire. Mais bon, il n’était pas pressé comme son voisin.

 2- Le pressé : Généralement, c’était un pater qui voulait envoyer un mail d’urgence à son fournisseur (Je sais qu’il vendait quoi ?) au Kenya.

  • « Bonjour mon fils, ton internet donne non ? »
  • « Oui le père mais… ca dérange un peu hein »

15 minutes après, le pater n’arrivait toujours pas à open Internet Explorer. C’est « dousque » les problèmes commençaient :

  • « Mais ta connexion ne donne pas et tu me donnes le ticket ? »
  • « Le père n’est-ce pas je t’ai dit… »
  • « Mouf. Vous les enfants d’aujourd’hui avec la malhonnêteté hein…God go punishyou »

C’est comme ca que le pater avait perdu patience.

3- Le patient : C’était le gars poli. Il ne se fâchait jamais quand la connexion ne passait pas. Toujours souriant, il semblait gêné par moment. Ca wandayait ! Or, il avait une philosophie : La vie ce n’est pas la force. Si ça ne passe pas aujourd’hui, ca va passer demain. Ce ne sont pas vos histoires de « En mbeng ce n’est pas comme ça » connexion…




 4- Le futur voyageur : C’est le gars qui cherche à go en mbeng avec le school. Tous les jours, il est connecté pour falla toutes les bourses en ligne même en Hongrie. Pour lui quoi ? Mbeng c’est Mbeng. Betah il go au front au lieu de taper les commentaires avec le gérant tous les jours.

 5- Le frère du village du gérant : Il n’avait pas de boulot. A tout moment,il débarquait au cyber pour tuer le temps avec son frère du village. Quel frère même ? Parce qu’on puise l’eau dans le même puits au village, ca devient la famille…Hum ! Le plus drôle c’était quand le vrai patron du cyber arrivait à « l’improvisé ». Ah mof, les deux ne parlaient plus. Ca devenait, « OK. Moi je passais seulement te saluer hein. On se voit non ? ». Bye bye comme les tickets du parifoot…

 6- Le joueur de Parifoot : Son seul problème était : « Le barca a win ? Combien de buts ? Handicap ? Yesssss ! Mon ticket est entré ! ». « Ducoutement », il pouvait donner le vin à tout le carrefour. Weeeeh, on a bu une fois comme ca non ? C’est vrai qu’après il n’a plus payé mais on a quand même bu et dansé sur des sons porno au calme.




 7- Le client-porno : Le gars s’asseyait toujours au fond pendant 3 heures de temps. Est-ce qu’on savait alors ce qu’il faisait là-bas ? Un jour, il a put son grand-porno mais il avait oublié de bien enfoncer ses écouteurs. Mon freeere ! C’est la Champion’s League que tu voulais voir ? Tout le monde le regardait comme le faux billet de 10kolos. Massa 4 Giga de pornos ? Tu as fait fort plus que la fille qui cherchait le blanc ici.

 8- La fille qui cherchait le blanc : Elle prenait toujours le box qui avait le rideau noir. 4 heures de Skype jusqu’à le feu sortait. La tantine sortait toujours en sueur de là-bas. On entendait des cris bizarres. Ou elle accouchait là-bas dedans ooh ? Personne ne sait. Mais quand sa machine plantait, elle se fâchait comme le telechargement d’un film qu’on arrête à 99%.

 9- Man for téléchargement : « Donnez-moi 3heures siouplait ». Ah Mof Mi Deh ! Le gars téléchargeait tout ce qu’il voit. La connexion n’était pas bonne mais est-ce que Douala entendait ça ? Quand le gérant se plaignait de ses torrents (films), il disait juste « C’est la guerre ? Je n’ai pas payé ? ». A la fin, il était interdit de cyber parce qu’au fond ça faisait chauffer les machines. Pour lui quoi ? Il pouvait quand même guetter les autres…

 10- Le guetteur : Il avait son temps, son écran, sa connexion comme tout le monde mais il regardait toujours à côté. Tel un espion, il voulait toujours savoir ce que les enfants des gens sont entrain de faire…Pourquoi ? Lui-même n’avait pas de réponses à la question.

 Au Letch, vous voyez que ce n’était pas facile non ? Complétez seulement en commentaires…

Source Image : https://www.goafricaonline.com/uploads/articles/cybercafe-cote-ivoire.jpg

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Auteur : Mota__Savio

Mollah, moi je suis Africain hein ! Camerounais et fier de l’être. Team: Vert-Rouge-Jaune ô Bosso. Internet ma muse, je n’oublie pas pour autant le ndolè et les missolè de mes ancêtres. Bref, je suis un gars comme vous : Un gars « connecté ». Hein ! Mollah